Riber bondissait de 12,1% ce soir à Paris, de retour à 1,39 euro dans un volume massif de 488 milliers de pièces, 2,6% du capital. Les plus grosses lignes du jour ont porté sur 30 KE à 37 KE, soit 24 à 26 milliers de titres (0,13/0,14% du capital).
Le Groupe publiait fin août ses comptes du 1er semestre 2007. Le chiffre d'affaires du semestre était constitué de composants et d'accessoires, et s'établissait à 2,4 ME, en diminution de 67% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Aucune machine n'a été livrée sur le semestre, alors que trois machines avaient été vendues pendant la même période de l'exercice précédent. Les livraisons de machines qui étaient prévues au 1er semestre ont été décalées sur le second semestre, expliquait le Groupe.
Le carnet de commandes au 30 juin 2007 s'élevait à 11,2 ME. Compte tenu des commandes reçues depuis le 30 juin, le montant des commandes facturables sur le deuxième semestre 2007, s'élève à 12,6 ME.
Riber maintenait le mois dernier ses prévisions, estimant que le chiffre d'affaires du Groupe pour l'exercice 2007 devrait être compris entre 17 et 19 ME.
La marge brute du Groupe s'établissait à 0,2 ME sur le 1er semestre 2007, soit 8% du chiffre d'affaires, contre une marge brute de 3,7 ME au 30 juin 2006. Ce recul de la marge brute sur le semestre résultait de la faiblesse du CA, de la diminution de 2 ME des reprises de provisions sur stocks, et de l'impact sur le semestre de coûts exceptionnels non récurrents. La marge brute de la vente des composants et accessoires était restée à un niveau comparable à celui de l'exercice précédent. Les charges d'exploitation étaient restées stables. Le résultat opérationnel s'établissait ainsi en pertes de 3,3 ME, contre +0,2 ME au 30 juin 2006, et le résultat net consolidé s'affichait déficitaire de 3 ME, contre un résultat équilibré au 30 juin 2006.
La trésorerie disponible au 30 Juin 2007 s'élevait à 10,3 ME, contre 5,2 ME au 31 décembre 2006. Cette augmentation était principalement due à l'encaissement du solde de la vente du site de Rueil Malmaison.
Malgré un "net redressement de la marge brute" prévu au second semestre, l'impact des coûts exceptionnels non récurrents ne pourra pas permettre d'obtenir un résultat positif sur l'exercice, concluait alors le Groupe.
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