Les semaines se suivent et se ressemblent pour le dollar qui touche ce lundi un nouveau point bas à 1,4280 dollars entre banques. La multiplication de mauvais indicateurs en provenance des Etats-Unis s'est confirmé ces derniers jours, auxquels est venu se mêler l'ex-Président de la Fed, Alan Greenspan qui continue de faire le tour des médias afin de promouvoir son livre de mémoires ("The Age of Turbulence"). Interrogé sur la BBC vendredi, l'ex-gourou des marchés a estimé, concernant le risque de récession aux Etats-Unis, que la probabilité qu'elle se produise était de l'ordre de 50%. La chute des prix immobiliers (-7,5% sur le neuf en août selon le Département au Commerce américain) pourrait ainsi affecter grandement la consommation américaine selon l'ancien patron de la Fed.
Parmi les indices déprimés de la semaine dernière, on a appris que les ventes de logements neufs aux Etats-Unis avaient chuté de 8,3% en août, au plus bas depuis 7 ans. Les commandes US de biens durables sont par ailleurs ressorties en repli de 4,9% en août. Parmi les autres déceptions statistiques US, la confiance des consommateurs est tombée de 105,6 à 99,8 points en septembre. De quoi maintenir la pression sur la devise américaine et entretenir les espoirs de poursuite de baisse des taux directeurs de la Fed qui a déjà assoupli d'un coup son taux de référence de 0,5 pt mi-septembre.
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