GFI INFORMATIQUE : acquisition de BTD

02/10/2007 - 08:53 - Option Finance

(AOF) - GFI Informatique a annoncé l'acquisition du groupe BTD. GFI Informatique explique que cette opération lui permet de renforcer sa présence nationale dans les secteurs de la banque et des télécommunications ainsi que d'intensifier ses expertises transverses dans les domaines de la Business Intelligence et des SIRH. L'acquisition du Groupe BTD va apporter plus de 700 professionnels et 60 millions d'euros de chiffre d'affaires profitable à GFI Informatique. Jacques Tordjman, Président-Directeur Général de GFI Informatique, a déclaré : "L'acquisition du Groupe BTD s'inscrit parfaitement dans notre plan stratégique 2010 et confirme notre volonté d'accélérer la croissance externe. La qualité du Groupe BTD répond entièrement aux critères que nous nous sommes fixés dans notre politique d'acquisitions : une société à forte valeur ajoutée, profitable et présente en France, zone stratégique du groupe. Avec l'équipe de Direction Générale, nous sommes très fiers d'accueillir le Groupe BTD et de poursuivre ensemble notre projet industriel." GFI a acquis 100% des actions du groupe BTD payé intégralement en numéraire. L'acquisition est financée par un emprunt moyen terme de 30 millions d'euros, le solde étant assuré par les ressources propres de GFI Informatique. BTD a réalisé lors de l'exercice 2006, un chiffre d'affaires consolidé de 54 millions d'euros, un résultat opérationnel courant d'environ 8 % et un résultat net de 4,2%. Au 31 décembre 2006, la dette financière nette consolidée du Groupe BTD était de 4,6 millions d'euros. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

GFI Informatique est un groupe international offrant des prestations de services en technologies de l'information. Le groupe met au service de ses clients son expertise en matière de conseil, de solutions logicielles, d'ingénierie, d'intégration de systèmes et d'infogérance. Présent à tous les stades du cycle de vie des systèmes d'information, GFI Informatique conçoit, réalise, met en œuvre et administre des applications à forte valeur ajoutée principalement pour les grandes entreprises, les administrations et les collectivités territoriales. Le groupe compte plus de 40 agences en France et 9 implantations en Europe du Sud, Europe du Nord, Maroc et Canada.

FORCES ET FAIBLESSES

Les points forts de la valeur

- Le plan d'économies et le recentrage sur les marchés où GFI Informatique dispose d'une présence forte (notamment en France, Espagne, Portugal et Canada) devraient permettre une amélioration significative de la marge. A l'horizon 2010, Son PDG, Jacques Tordjman, ambitionne de générer un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros avec une marge opérationnelle de 9%. - Suite à l'échec de l'OPA de Fujitsu Services, le fonds d'investissement Apax est devenu l'actionnaire de référence de la SSII avec environ 15% du capital, et pourrait servir " d'aiguillon " pour l'application du plan de développement du groupe.

Les points faibles de la valeur

- GFI Informatique a finalisé, en octobre 2005, la cession de sa filiale au Royaume-Uni, et pourrait céder son activité en Italie, dont le redressement n'est pas assuré. - Son positionnement trop peu européen condamne le groupe à voir lui échapper les grands contrats d'infogérance.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans une société de services et d'ingénierie informatique, l'essentiel des charges d'exploitation réside dans les salaires des consultants. A ce titre, le taux d'utilisation des consultants de l'entreprise par rapport à celui du secteur est un indicateur important à suivre. Lorsqu'il diminue (c'est-à-dire que le nombre de consultants sans mission augmente), les charges de l'entreprise pèsent davantage sur la rentabilité. Parallèlement, l'effectif est à surveiller. Ces éléments sont d'autant plus importants que la rentabilité de ces sociétés est plafonnée. En effet, toute augmentation de chiffre d'affaires requiert une augmentation de l'effectif. - Cyclique, le secteur est sensible aux dépenses en informatique des sociétés et des administrations. Alors que l'activité d'intégration de systèmes est sensible à l'environnement économique, l'activité d'infogéreance est plus défensive.