EDF pourrait bien faire les frais du ressentiment du gouvernement italien après que le premier électricien italien Enel a été éconduit dans sa tentative de rapprochement avec Suez.
Dans une interview accordée aux Echos, Pierluigi Bersani, le ministre italien du Développement Economique, annonce ainsi, qu'il a "demandé à l'antitrust et à l'Autorité pour l'énergie d'étudier les effets restrictifs sur la concurrence de dépassement du seuil de 30% dans l'actionnariat d'Edipower par un sujet public tel qu'EDF".
Le rachat d'Edison donne en effet un contrôle direct à EDF et son allié AEM sur la centrale électrique Edipower, alors qu'une une loi interdit à une société ayant des capitaux majoritairement publics de prendre plus de 30% dans un des trois groupes de centrales électriques vendus par Enel en 2000.
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