(AOF) - Après un redressement spectaculaire opéré en 2002, Léon de Bruxelles semble avoir retrouvé durablement le chemin de la croissance. Le célèbre spécialiste des "moules-frites" a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 9% au premier semestre 2007, à 37,48 millions d'euros. Le résultat net atteint 1,32 million d'euros, en hausse de 27,1%. Le restaurateur précise que le programme de trois ouvertures prévues en 2007 est d'ores et déjà réalisé. Confiant, le président du directoire, Michel Morin, a confirmé son optimisme à AOF.
Les résultats que nous publions sont en forte progression, avec un chiffre d'affaires qui progresse de 9%, et un Ebitda et un résultat opérationnel tous deux en progression de près de 24% .
La croissance de notre chiffre d'affaires a été soutenue par les ouvertures intervenues durant le 2ème semestre 2006 et par notre réactivité. Notre maîtrise de la filière moule nous a permis de maîtriser les hausses intervenues fin 2006 sur le coût de nos achats.
Le regroupement des titres a pour objet d'améliorer la liquidité des titres Léon de Bruxelles et d'en finir avec le statut de penny stock, statut qui ne reflétait pas du tout notre bonne santé et nos bonnes performances.
Nous avons versé cette année, au titre de l'année 2006, un dividende de 0,01 [-24]è par ancienne action, ce qui correspond à 0,20 [-24]è par nouvelle action. Il est trop tôt pour se prononcer sur 2007.
Nous avons réalisé trois ouvertures cette année, qui interviennent après les sept ouvertures de 2006. Nous avons d'ores et déjà prévu et entrepris cinq ouvertures en 2008 et huit à dix en 2009.
Concernant le développement à l'étranger, nous saisissons les opportunités. Le développement se fera en franchise. Nous ouvrirons un établissement à Dubaï début 2008 avec un partenaire local.
Elle serait analysée et présentée à nos actionnaires, comme il se doit. Nous privilégierions l'intérêt de l'entreprise, de ses actionnaires et de ses salariés. Propos recueillis par Marie-Laure Hardy. (AOF)
EBITDA
L'EBITDA (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization) est un concept anglo-saxon, proche conceptuellement de l'EBE français : Excédent Brut d'Exploitation. Il désigne le solde entre les produits et les charges d'exploitation, mais ne prend pas en compte les amortissements et les provisions.