FRANCE TELECOM signe un accord avec VNPT

03/10/2007 - 10:21 - Option Finance

(AOF) - France Télécom a annoncé la signature d'un accord de coopération avec Vietnam Posts and Telecommunications group (VNPT) à l'occasion de la visite en France de Nguyen Tan Dung, Premier ministre de la République socialiste du Vietnam.Le partenariat prendra la forme d'un accueil d'étudiants vietnamiens de niveau PhD et du lancement de PTIT Orange Academy. L'accord signé par Didier Lombard, PDG de France Télécom et Pham Long Tran, Président de VNPT, vise au développement de programmes de coopération entre les deux opérateurs de télécommunication. Avec l'Orange Research Associates Program, France Télécom s'engage à accueillir en stage des étudiants vietnamiens de niveau PhD du PTIT (Post and Telecom Institute of Technology, partie intégrante de VNPT), dès le début de l'année 2008. Les deux partenaires annoncent également le lancement de PTIT Orange Academy. Un groupe de travail conjoint vise à la mise en place d'un centre de formation initiale et continue de haut niveau dans les télécoms. Il sera spécialisé dans les technologies avancées de télécommunications mobiles et, plus largement, dans le management des technologies de l'information et de la communication. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

France Télécom est le premier français opérateur de télécommunications, mais également l'un des principaux en Europe. Le groupe est présent en particulier en Espagne, en Pologne et au Royaume-Uni. France Télécom se décline désormais sous la forme des divisions "Home" (le marché des particuliers), "Personal" (le mobile), et "Enterprise" (le marché des entreprises). Ces trois grandes familles de services sont développées et commercialisées sous la marque Orange. France Télécom a cédé son activité Annuaires, PagesJaunes, en 2006.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- France Télécom génère de très importants cash flows qui lui permettent de verser un dividende élevé. - France Télécom bénéficie encore d'une position dominante sur le marché de la téléphonie fixe. - Sa position sur le créneau de l'ADSL, particulièrement porteur et sa capacité d'innovation sont des atouts. Le haut débit, sous toutes ses formes, paraît ainsi à même d'enrayer le déclin de la téléphonie fixe. La Livebox, qui permet de se connecter sans fil à l'Internet haut débit, mais offre également des services de téléphonie sur Internet et de télévision numérique, rencontre un franc succès. - En 2006, France Télécom a maintenu ses parts de marché dans le haut débit, conservé son revenu mensuel moyen et n'a perdu que quelques lignes dans la voix. - Le plan NEXT, s'il est mené jusqu'à son terme, diminuera les frais fixes de l'opérateur par la suppression de 22000 emplois bruts. Une réduction nécessaire au rééquilibrage de la pyramide des âges. -Si une fusion pan-européenne avec un acteur comme Deutsche Telecom semble peu probable, l'opérateur s'oriente vers des coopérations avec les autres groupes européens, comme le partage de réseaux avec Vodafone en Espagne.

Les points faibles de la valeur

- L'un des défis de l'opérateur pour les années à venir consistera à limiter le recul de son taux de marge brute opérationnelle. - Le développement de la téléphonie via Internet constitue une menace pour l'activité de téléphonie fixe traditionnelle de France Télécom. Le Très Haut Débit, encore peu développé, constitue un segment dans lequel France Télécom devra investir. - L'endettement toujours élevé limite la marge de manoeuvre de l'opérateur. - La performance de son pôle Entreprise reste décevante. France Télécom doit faire face à l'érosion des revenus et de la marge de cette activité. - Le retour à la croissance externe de France Télécom, qui par le passé a coût fort cher à l'opérateur historique, fait naître des craintes chez les investisseurs. Ces inquiétudes se sont notamment manifestées, en 2005, à l'occasion de l'acquisition de 80% de l'opérateur mobile Amena en Espagne pour 6,4 milliards d'euros.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Régulièrement épinglé par ses concurrents qui l'accusent d'abuser de sa position de monopole, le titre France Télécom réagit aux décisions de l'Arcep (ex-Autorité de Régulation des Télécommunications) et du Conseil de la concurrence. - Encore fortement endetté, le groupe est sensible à l'évolution des taux d'intérêt.