SES : création de SES Engineering

11/10/2007 - 13:57 - Option Finance

(AOF) - SES a annoncé la création d'une nouvelle division pour une consolidation au niveau du groupe de toutes les activités d'ingénierie et opérationnelles dans le domaine des satellites, des infrastructures terrestres ou encore des acquisitions d'équipements (satellites et lanceurs). Martin Halliwell a été nommé Président de cette nouvelle entité appelée SES Engineering. Ancien Directeur Technique chez SES Astra, il sera également Membre du Comité Excécutif de SES. Basée au siège de SES au Luxembourg ainsi qu'aux États-Unis, SES Engineering gérera toutes les activités liées aux infrastructures satellitaires et terrestres du groupe SES, y compris l'exploitation des satellites et la gestion de la flotte, ainsi que la fourniture et le programme de lancement des satellites. La nouvelle division sera composée d'employés des filiales SES et sera totalement opérationnelle au 1er janvier 2008. Et le groupe de poursuivre : "SES Engineering sera en outre responsable de la mise en oeuvre de capacités de fonctionnement complètes et sans faille pour SES ASTRA, SES NEW SKIES et SES AMERICOM, offrant ainsi une plus grande sécurité et des moyens pour les futurs développements et services de leurs flottes satellitaires respectives". (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITES DE LA SOCIETE

Le groupe luxembourgeois SES, premier opérateur mondial de satellites, fournit de la capacité de transmission par satellite et des solutions pour la distribution de contenu. Sa flotte de satellites couvre 99% de la population mondiale. Les entités opérationnelles de SES sont SES ASTRA en Europe, et SES AMERICOM aux Etats-Unis. SES New Skies opère lui en Afrique, Amérique du Sud au Proche-Orient et dans certaines parties de l'Asie. Les clients de SES sont des opérateurs de programmes TV à 80 %, des opérateurs de télécommunications et des services gouvernementaux.

LES FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

- La visibilité de l'activité est forte car le groupe passe des contrats à long terme avec ses clients, notamment pour la diffusion de chaînes de télévision. - Les acquisitions de SES New Skies et ND SatCom renforcent à la fois la couverture mondiale du groupe et ses capacités dans le secteur des services aux administrations publiques à travers le monde, qui constituent des relais de croissance de premier plan. - SES affronte la concurrence de nouveaux types de plateformes de distribution de contenus. Cependant, le groupe met en avant l'avantage du satellite, qui reste le moyen le moins cher et le plus puissant dans la distribution de contenus. En Amérique du Nord, SES Americom est ainsi le premier diffuseur de chaînes de télévision en haute définition par le biais de sa plate-forme HD-Prime.

Les points faibles de la valeur

- Sa clientèle n'est pas assez diversifiée, ce qui tend à donner à ses clients un pouvoir de renégociation des contrats plus importants. - La " Golden Share " du Grand-Duché de Luxembourg lui permet d'empêcher un actionnaire de détenir plus de 20,1% des actions du groupe.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans le cas de l'activité d'opérateur de satellites, il convient de suivre l'évolution des taux d'utilisation publiés par le groupe. Ces taux servent notamment d'indicateurs pour la politique d'investissement du groupe dans de nouvelles capacités. - On suivra le développement de la télévision haute définition, l'un des moteurs de la croissance. Le groupe intervient également sur la fourniture de signaux aux combinés mobiles. - Les clients sont très liés à leurs opérateurs car les paraboles sont programmées pour recevoir un satellite en particulier. - On sera attentif enfin aux mouvements de consolidation du secteur. Le métier d'opérateur de satellite étant un métier de coûts fixes, toute fusion permet de dégager d'importantes économies, principalement dans le lancement de satellites, qui coûtent, en moyenne (fabrication et mise en orbite comprises) près de 250 millions d'euros pièce. - La Commission européenne a demandé gouvernement luxembourgeois de modifier le contrat de concession signé avec la société de satellites SES Astra qui permet au grand-duché de bloquer certaines prises de participation, non seulement dans SES Astra, mais aussi dans SES, son holding de contrôle.