(AOF) - 95% des plus importantes sociétés britanniques cotées voudraient disposer des pouvoirs leur permettant de savoir qui, par le biais de produits dérivés, détient une participation au sein de leur capital. En effet, certains dérivés actions, à l'image des " contrats de différence ", ne sont pas concernés par les règles actuelles de transparence. Cette étude a été réalisée par l'Investor Relations Society, l'association professionnelle des sociétés spécialisées dans les relations investisseurs. Outre-Manche, une telle possibilité est actuellement étudiée par l'Autorité des services financiers (FSA), l'organisme britannique de contrôle de l'industrie financière, et a été recommandée cette semaine par le groupe de travail anglais sur les hedge fund. Les réflexions sur ce sujet interviennent alors que mercredi, le spécialiste du crédit immobilier Northern Rock a appris que le hedge fund SRM Global était monté à hauteur de 4% dans son capital grâce à de tels instruments.