(AOF) - Depuis cet été et la crise des "subprimes" qui a presque mis à genoux la banque britannique Northern Rock, son président, Matthew Ridley a été très critiqué pour sa gestion des événements. Il assure, aujourd'hui, être prêt à démissionner si on le lui demande mais demeure pour l'instant aux commandes. Lors de son audition par le comité du budget de la Chambre des Communes, le banquier a été particulièrement malmené par les députés qui l'ont accusé d'avoir causé la première déroute bancaire du pays en 150 ans et ne devoir sa survie qu'à l'argent public. Les politiques se sont alors interrogés sur le fait que Matt Ridley se trouvait toujours en poste à Northern Rock. L'intéressé a répliqué que sa démission et celles de l'équipe dirigeante de la banque étaient prêtes et qu'il était préparé à la remettre la sienne au conseil d'administration si celui-ci jugeait son départ dans l'intérêt de l'entreprise. Pour l'instant, il avoue "travailler jour et nuit" pour redresser l'entreprise et se défend en expliquant que les problèmes rencontrés par Northern Rock dernièrement n'étaient pas "prévisibles".