C'est un gros coup dur pour Bombardier, peu de temps après avoir connu de sévères déboires sur sa flotte d'avions régionaux Q400 (Dash-8). Samedi, un Q400 a été impliqué dans un incident à l'aéroport de Copenhague, sans faire de blessé parmi les 40 passagers et 4 membres d'équipage à bord. Selon les informations préliminaires, cet incident serait attribuable au train d'atterrissage principal de droite qui ne se serait pas complètement déployé lors de l'atterrissage. "Il ne semble pas y avoir de lien entre cet incident et les précédents impliquant le train d'atterrissage principal d'appareils Q400 exploités par le transporteur SAS", explique l'avionneur.
Pour SAS, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Le transporteur scandinave a dans un premier temps immobilisé sa flotte de 27 Q400, avant de décider purement et simplement de cesser en permanence l'exploitation de ces appareils. "Bien que SAS ait décidé de clouer au sol sa flotte d'avions Q400 suite à l'incident du 27 octobre 2007, l'évaluation de la situation par Bombardier, après avoir consulté Transports Canada, n'a pas révélé de problème systémique du train d'atterrissage. Suite à cette évaluation, Bombardier a avisé tous les opérateurs d'appareils Q400 qu'ils devraient continuer d'opérer normalement leurs avions Q400. De plus, Bombardier et Goodrich, le fabricant du train d'atterrissage, ont complété une révision complète du système de train d'atterrissage de l'appareil Q400; les résultats de cette révision confirment la sécurité et l'intégrité tant de la conception que du volet opérationnel du système", explique l'avionneur. Insuffisant pour SAS, qui arrêt donc l'exploitation. Le Q400 risque de connaître des moments difficiles au niveau commercial.
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