GAZ DE FRANCE a confirmé son objectif financier 2007

30/10/2007 - 08:22 - Option Finance

(AOF) - Gaz de France a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 4,352 milliards d'euros, en croissance de près de 10%. "Cette croissance reflète une amélioration des activités du groupe au cours de ce trimestre dans un contexte climatique pratiquement neutre", a expliqué la société. Gaz de France a confirmé son objectif financier 2007 : "L'année 2007 sera une année de consolidation. L'excédent brut opérationnel devrait être en ligne avec celui de 2006". "Cet objectif s'entend à conditions climatiques moyennes sur le quatrième trimestre 2007", a précisé GDF. Du fait de la bonne tenue de l'activité au cours du trimestre, l'évolution du chiffre d'affaires sur les 9 premiers mois de l'année 2007 est ramenée à - 6,5 % contre - 11 % sur les 6 premiers mois. Ainsi, au 30 septembre 2007, le chiffre d'affaires du Groupe s'élève à 18,130 milliards d'euros à comparer aux 19,391 milliards d'euros des 9 premiers mois de l'année 2006. Le consensus Reuters visait 17,708 milliards d'euros. En France, le chiffre d'affaires du Groupe s'élève à 10,315 milliards d'euros. Il est en retrait de 7% par rapport aux 9 premiers mois 2006. GDF explique cette baisse, principalement du fait de la douceur climatique exceptionnelle du premier semestre 2007. Hors de France, le chiffre d'affaires s'élève à 7,815 milliards d'euros ce qui représente plus de 40 % du chiffre d'affaires Groupe. Le troisième trimestre 2007 a par ailleurs été marqué par l'annonce, le 3 septembre 2007, des nouvelles orientations du projet de fusion avec Suez. Ce projet devrait se concrétiser dans les meilleurs délais au cours du premier semestre 2008. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Gaz de France est un acteur majeur européen de l'industrie du gaz naturel. Gaz de France est une entreprise intégrée, disposant de positions fortes sur l'ensemble de la chaîne du gaz : exploration - production, achat et vente d'énergie, transport et stockage, distribution et services. Le groupe est le 2ème fournisseur par son portefeuille de clients finaux et compte environ 14 millions de clients (industriels et particuliers), dont environ 11 millions en France. Gaz de France exerce des activités dans plus de 30 pays et compte plus de 53000 collaborateurs. Les activités internationales ont contribué pour 29% au chiffre d'affaires total. Le 28 février 2006, le gouvernement a annoncé un projet de fusion entre GDF et le groupe d'énergies et de services environnemental Suez afin de créer un géant national.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

-GDF bénéficie de perspectives de croissance intéressantes sur un marché porteur et bénéficie d'une structure financière saine. - A compter du 1er juillet 2007, on devrait assister à la fin des tarifs réglementés. - L'Etat devrait réduire sa participation dans le capital du gazier dans le cadre du projet de rapprochement avec Suez. - Des acquisitions à l'étranger financées par l'augmentation de capital du groupe devraient limiter son exposition en France et lui permettre de trouver des relais de croissance sur des marchés non régulés.

Les points faibles de la valeur

-L'incertitude qui règne actuellement sur l'avenir du projet de rapprochement avec Suez. -Le positionnement domestique de GDF le rend vulnérable aux tendances de l'activité économique française. - La tarification de GDF est pour l'instant toujours régulée et dépend des décisions de l'Etat. - GDF est menacé par l'ouverture du marché à la concurrence en France, élargie aux particuliers à partir de 2007. - L'importance du plan d'investissement de GDF inquiète les investisseurs qui craignent que le groupe surpaye des acquisitions. - La bourse de méfie de la forte présence des syndicats et des particularismes du régimes des retraites.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

A l'issue de l'introduction en bourse en juillet 2005, au prix de 23,40 euros pour les institutionnels et de 23,20 euros pour les particuliers, l'actionnariat de Gaz de France, en pourcentage du capital, se présentait comme suit : [-6]ú Etat : 80,2% [-6]ú Public : 17,5% [-6]ú Salariés : 2,3%