La Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux de France (FEVS) est heureuse de confirmer aujourd'hui une reprise de la dynamique de l'activité de la filière française au 1er semestre 2006. Les exportations ont ainsi atteint 3,87 Milliards d'Euros sur la période, soit 18% de mieux qu'un an plus tôt. "Les vins et spiritueux représentent toujours le premier poste des exportations agroalimentaires françaises et 85% de l'excédent sectoriel", explique la fédération qui compare le chiffre d'affaires réalisé à l'export sur le 1er semestre à la vente de 70 Airbus.
Dans le détail, le Champagne a toujours la cote avec 23,3% de croissance pour 799 ME de chiffre d'affaires à l'export (+16,1% en volume). Les "Vins Tranquilles" progressent de 15,4% en valeur et de 5,3% en volume, pour générer 1,87 MdE de ventes (mention spéciale au Bordelais qui bénéficie d'une solide performance des grands crus classés 2003, tandis que les Bourgogne ne sont pas en reste). Les Spiritueux progressent, emmenés par le Cognac et la Vodka.
En terme de répartition géographique, les vins et spiritueux français se comportent bien hors des frontières de l'Europe des 25 : 55% des débouchés, avec une forte progression en Amérique du Nord (+39% en valeur).
Philippe Casteja, le président de la FEVS, est enthousiasmé par ces résultats quand il affirme "ne boudons pas notre satisfaction ; grâce à la qualité de deux millésimes et à des prix compétitifs, les vins tranquilles participent à nouveau à la croissance de nos exportations, comme les Spiritueux et le Champagne. Il convient cependant de rester très prudent pour cette catégorie des vins tranquilles, les situations y sont très diverses et la concurrence mondiale toujours très active. Les réformes, dans ce secteur, ne sont encore qu'à peine engagées et sont donc loin d'avoir produit leurs effets, tout reste à faire (agrément des AOC, réécriture des décrets, organisation de la filière par bassins de production... etc.) et, pour beaucoup de ces produits, des modèles économiques nouveaux sont sans doute encore à inventer pour que ces premiers résultats satisfaisants puissent se confirmer".
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