Le monde bancaire italien est en effervescence. Banca Intesa et San Paolo IMI, les numéros deux et trois du secteur, ont reconnu étudier l'hypothèse d'un rapprochement. Un mariage entre les deux groupes transalpins donnerait naissance au premier réseau bancaire du pays et à la septième capitalisation boursière européenne parmi les banques. Mais avant de pouvoir publier les bans de leur union, les deux établissements financiers de la péninsule vont devoir demander son consentement au Credit Agricole.
La banque verte détient en effet 18% du capital de Banca Intesa et compte cinq administrateurs au conseil. Elle est surtout le premier décideur (40% des votes) au sein d'un pacte d'actionnaire qui contrôle 43,5% du capital de l'établissement milanais. Cette position lui confère de fait un droit de veto sur une éventuelle fusion avec San Paolo IMI.
Il est toutefois improbable que le groupe mutualiste s'oppose la création du nouveau champion bancaire transalpin alors que l'opération présente un caractère amical. Si la fusion était réalisée, il lui faudrait néanmoins choisir entre différentes options : le retrait; la dilution au sein de la nouvelle entité ou bien mettre la main à la poche pour conserver son poids dans le capital de la banque.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.