GENERAL ELECTRIC: pas de rachat de THEOLIA en vue

06/12/2007 - 15:45 - Option Finance

(AOF) - General Electric n'a pas l'intention d'acheter Theolia, selon les propos tenus par la présidente de la filiale française du groupe. "Pour l'instant, nous sommes très heureux de cet investissement dans Theolia. Nous n'avons ni l'intention de nous retirer ni l'intention d'acheter Thealia", a déclaré Clara Gaymard au cours d'une conférence de presse. Le conglomérat américain était entré au capital du producteur français d'électricité éolienne à hauteur de 16,9% en lui confiant la gestion de son parc en Allemagne. D'autre part, Clara Gaymard a réaffirmé son attachement au partenariat de GE avec Safran. "Nous avons un partenariat stratégique très fort avec Safran, tout particulièrement avec la filiale Snecma, qui existe depuis quarante ans", a t-elle expliqué, ajoutant que son groupe ne se sentait pas concerné par une éventuelle évolution du capital. "Maintenant que Safran se renforce ou se développe, on ne voit que des avantages à partir du moment où Safran reste un motoriste", a indiqué la dirigeante. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

General Electric (GE) est l'un des plus grands conglomérats au monde. Ses métiers peuvent être répartis en trois grands secteurs : en premier lieu, les activités historiques, qui regroupent l'électroménager, l'éclairage, le réseau de télévision NBC Universal, les systèmes industriels, l'éclairage, la chimie de spécialités et les plastiques. Puis, les services financiers à destination des particuliers et des entreprises, avec GE Capital. Enfin, le pôle technologie, qui regroupe les moteurs d'avions, les systèmes médicaux, les systèmes de transport et l'énergie.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- La situation financière du groupe est solide. GE est noté AAA par les agences de notation de crédit, soit la meilleure note possible. - GE bénéficie d'une image de marque extrêmement forte au niveau mondial. - La structure de conglomérat permet à GE de répartir les risques entre les métiers à plus ou moins longs cycles. - Installé aux commandes du groupe depuis septembre 2001, Jeffrey Immelt recueille les fruits d'une stratégie axée sur un recentrage sur les métiers à plus forte croissance : finances et médias d'une part et, dans l'industrie, santé (diagnostic, imagerie médicale) et biens d'équipement lourd (énergie, ferroviaire) dont sont friands les pays émergents. - En juin 2005, le nombre de divisions du groupe a été ramené de 11 à 6 (services financiers aux entreprises, infrastructure, industrie, médias, santé et services financiers aux particuliers), afin d'accélérer la croissance et d'améliorer la rentabilité. - En vendant GE Insurance Solution à Swiss Re, General Electric a finalisé sa stratégie de sortie du secteur de l'assurance et de recentrage sur ses métiers à plus forte croissance.

Les points faibles de la valeur

- La diversité des secteurs d'activités dans lequel évolue GE rend le titre sensible à divers facteurs, au prix de l'énergie pour sa division plastiques, au secteur du transport aérien pour sa branche moteurs d'avions, à l'investissement industriel pour GE Power Systems, etc. Toutefois, cette même diversité des activités amortit la sensibilité du titre à chacun de ces facteurs.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

Compte tenu de la position de leader du groupe dans de nombreux domaines (l'électroménager, les moteurs d'avion, la génération électrique, les locomotives, les plastiques, la communication, les équipements médicaux et la finance), le titre GE est considéré comme un baromètre de la situation économique des Etats-Unis.