(AOF) - Le capital-risque est en passe d'enregistrer un record d'investissement annuel depuis 2001, selon une étude d'Ernst & Young. Avec une prévision de 40 milliards de dollars investis en 2007, ce type d'investissement a, en particulier, porté son attention sur le secteur de l'appareillage médical (3,4 milliards de dollars investis) et les entreprises ayant trait aux énergies renouvelables et au développement durable (1,1 milliard de dollars investis, en hausse de 44% par rapport à 2006), chez qui les investisseurs voient des leaders mondiaux en puissance. Selon Gil Forer, directeur de l'activité capital-risque chez Ernst & Young, la demande d'investissement dans ces secteurs est donc forte sur tous les marchés, y compris les émergents, grâce à un environnement porteur du côté des fusions-acquisitions et des introductions en Bourse (IPO). En 2007, les IPO ont, elles aussi, atteint leur niveau record depuis 2000, selon Ernst & Young, avec 96 introductions et plus de 7,7 milliards de dollars levé dans le monde entier dans le domaine du capital-risque. Si les Etats-Unis restent le premier pays dans le palmarès, avec 48 opérations, 14 entreprises chinoises sont également entrées en Bourse cette année, tandis que l'Europe poursuivait son ralentissement avec 27 firmes nouvelles sur ses marchés. Le secteur des technologies médicales aux Etats-Unis a, lui, été témoin de 36 cessions d'entreprises financées par capital-risque, pour un montant de 6,02 milliards de dollars lors des trois premiers trimestres de l'année. En ce qui concerne les prévisions pour 2008, Ernst & Young estime que la tendance haussière devrait s'affirmer à nouveau, en dépit des difficultés de liquidités rencontrées par de nombreux acteurs du marché. (AOF)
IPO
IPO (pour Initial Public Offering) le terme anglo-saxon qui désigne une introduction en Bourse. Dans le cadre d'une IPO aux Etats-Unis, il est très difficile pour un particulier d'obtenir des titres lors de la période de réservation puisque les investisseurs privés n'ont pas un accès direct aux titres avant la cotation. En effet, un syndicat, dit de preneurs fermes (underwritter) fixe le prix d'introduction et répartit les titres entre les différents intermédiaires. Les particuliers ne seront donc servis que si leur intermédiaire est membre du syndicat de preneurs fermes, ou bien si celui-ci a passé un accord avec l'un des établissements du syndicat.