Tandis que le Nikkei s'est adjugé 0,81% ce matin à 15.890,56 points soutenu par la reprise de Wall Street la veille (+0,95% sur le Nasdaq Composite et +0,60% sur le Dow Jones), la bourse de Paris est attendue sur une note modérément positive.
ECO / DEVISES
Au chapitre macroéconomique on suivra ce mardi aux Etats-Unis la publication de l'indice de confiance des consommateurs pour le mois d'août, selon le Conference Board, ainsi que les minutes du FOMC, le comité directeur de la banque centrale US, minutes qui fourniront les détails de la dernière réunion monétaire de la Fed, marquée par un premier statu quo de la banque en plus de deux ans (la Fed avait laissé ses taux inchangés à 5,25% sur les fonds fédéraux).
Dans cette attente c'est l'euro qui trouve les faveurs des cambistes en progressant à 1,2826 dollars.
Le baril de brut américain, livraison pour octobre, qui confirmait sa baisse en direction des 70$ lundi tente un rebond ce mardi matin à 70,86$, un oeil sur l'évolution de la situation cyclonique dans le Golfe du Mexique qui reste active. Par ailleurs le géant BP, no2 mondial du secteur, est à nouveau au centre des accusations aux Etats-Unis. Alors que commencent les auditions des dirigeants de la branche américaine du pétrolier devant une commission parlementaire au sujet des fuites de pétrole occasionnées par la corrosion d'un pipeline, le Wall Street Journal rapporte que la justice US lance une enquête à l'encontre de BP pour manipulation des marchés du brut et de certains distillés (gasoil).
HIER A WALL STREET
Alors que le baril de brut américain consolidait lourdement sous les 71$, Wall Street s'affichait pour sa part en forte hausse, malgré la perspective d'une salve de statistiques de conjoncture aux Etats-Unis cette semaine. De quoi donner une image plus précise de la tendance économique actuelle aux US, alors que les craintes portent essentiellement sur la confiance des consommateurs et le marché immobilier. Le Nasdaq Composite prenait finalement 0,95% à 2.161 pts avec Google et eBay, alors que l'indice Dow Jones gagnait 0,60% à 11.352 pts.
VALEURS A SUIVRE
* Alcatel : Le soutien, la semaine dernière, du puissant cabinet de conseil aux actionnaires américain ISS à la fusion Alcatel / Lucent avait rassuré les observateurs sur l'issue du rapprochement. Son homologue français Proxinvest est moins enthousiaste sur le projet. S'il n'en conteste pas la portée stratégique, Proxinvest critique ouvertement la parité d'échange choisie qui fait la part belle à l'américain, au regard de son déficit de retraites, de sa dette et même de ses perspectives. Le cabinet reproche également à l'opération son impact sur la gouvernance de l'entreprise.
* EADS : l'établissement russe Vnechtorgbank aurait investit l'équivalent d'un milliard de dollars pour prendre une participation d'environ 5% au capital d'EADS, selon le quotidien russe Vedomosti.
* Technip : la société parapétrolière a signé le contrat définitif pour la construction d'une nouvelle raffinerie de grande capacité située à Jubail, sur la côte est de l'Arabie Saoudite, qui deviendra l'une des plus importantes au Proche Orient avec une capacité de 400.000 barils par jour.
* Air Liquide : La filiale américaine Air Liquide Industrial US LP a étendu sa collaboration avec le Midwest Geological Sequestration Consortium (MGSC) dans le cadre d'un projet de séquestration du CO2 qui s'ouvre aujourd'hui sur une nouvelle phase, six tests grandeur nature d'injection de CO2, et va se poursuivre jusqu'en 2009. La capture et la séquestration des émissions de CO2 issues des énergies fossiles sont aujourd'hui une voie pour réduire les émissions existantes. Ce procédé consiste à capturer les émissions industrielles et à les enfouir dans les couches souterraines profondes de la Terre.
* SUEZ/GDF : Dans une interview au journal 'Les Echos', les directions des deux groupes Suez et GDF confirment, à quelques jours de l'ouverture du débat parlementaire consacré à leur mariage, que la cession de leur participation dans la société belge SPE fait partie de leurs réflexions. Cependant, les présidents Mestrallet et Cirelli n'imaginent pas "une seule seconde" la vente du gazier belge Distrigaz et excluent de se séparer de leurs infrastructures de transport.
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