Au cours du 1er trimestre 2007-08 (septembre à novembre 2007), Exel Industries a réalisé un Chiffre d'Affaires consolidé de 76,6 ME, soit une progression de +24,5% en données courantes et +17,4% à taux de change et périmètre constant (intégration de Moreau sur l'exercice 2007-08).
Cette bonne performance confirme l'accélération de l'activité depuis le printemps 2007, tant dans la Protection des Végétaux que dans la Protection des Matériaux.
- Protection des Matériaux (45% du CA consolidé)
Sur le 1er trimestre 2007-08, le Chiffre d'Affaires de la Protection des Matériaux est en hausse de +11,6% à 34,5 ME. A taux de change constant, la progression est de +14,5%.
Cette progression résulte, entre autres, de la facturation de plusieurs contrats conclus sur l'exercice précédent et d'une bonne dynamique commerciale à l'export.
Néanmoins, le ralentissement constaté aux USA et un nouvel accès de faiblesse de la devise américaine pourraient peser sur cette activité.
- Protection des Végétaux (55% du CA consolidé)
Evolution très positive de l'activité :
Le Chiffre d'Affaires trimestriel de la Protection des Végétaux est en hausse de +37,6% à 42,1 ME. A périmètre constant (hors acquisition de Moreau), la croissance s'établit à +20,3%.
Exel Industries profite de conditions favorables sur les marchés agricoles (hausse du prix des céréales) et du succès rencontré par ses produits nouvellement lancés.
Cette forte croissance de l'activité se traduit, pour Exel Industries comme pour l'ensemble du secteur du machinisme agricole, par une tendance à l'allongement des délais d'approvisionnement de certains composants. A ce jour, la situation n'est pas préoccupante, car le groupe avait en partie anticipé cette croissance.
Au 30 novembre 2007, le carnet de commandes d'Exel Industries est en progression très sensible par rapport à celui d'il y a 12 mois, ce qui augurerait un exercice 2007-08 en progression.
Toutefois, un ralentissement de la croissance est toujours possible. Les principaux risques qui pourraient avoir un impact négatif sur le niveau d'investissement des agriculteurs sont : un événement climatique majeur, un accord très défavorable aux grands pays exportateurs de céréales à l'OMC, ou bien encore le "bilan de santé" de la PAC début 2008, dans le cas où le contenu de celui-ci serait mal accueilli par les agriculteurs. Toutefois, à ce jour, rien ne laisse supposer que ces risques pourraient se réaliser.
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