Souvent cité comme un prédateur possible pour Suez et Gaz de France, Gazprom dément par l'intermédiaire de son président être intéressé par l'acquisition des deux groupes énergétiques français ou du nouvel ensemble qu'ils formeront. Alexandre Medvedev a ainsi déclaré au quotidien La Tribune, " nous n'avons jamais envisagé l'acquisition ni de l'un ni de l'autre ( ...) il est très difficile d'imaginer comment le nouvel ensemble s'intègrerait dans Gazprom ". L'ogre russe se verrait bien en revanche récupérer certains actifs que les deux groupes devront céder pour pouvoir fusionner avec l'aval de Bruxelles.
Loin des intensions bellicistes qui lui sont prêtées, Gazprom souhaiterait même profiter du rapprochement GDF/Suez pour renforcer ses relations commerciales avec le numéro un hexagonal du gaz, annonçant d'ores et déjà la prolongation des contrats d'approvisionnement avec GDF qui courent jusqu'en 2012. "Nous discutons leur prolongation, tout comme la fourniture de volumes supplémentaires", a ainsi assuré Alexandre Medvedev, annonçant la signature probable d'un accord "dans le mois à venir".
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