Le titre Peugeot reste sous pression comme l'ensemble du secteur automobile européen qui se trouve au centre des projets de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) responsable de l'effet de serre et du réchauffement de la planète.
Après le système bonus-malus mis tout récemment en place en France selon le système "pollueur payeur" visant directement les consommateurs, la Commission européenne a proposé hier de taxer cette fois les constructeurs qui dépasseraient un certain seuil d'émissions de CO2 à partir de 2012.
Si une telle mesure va dans le bons sens écologique en obligeant les constructeurs à accélérer les innovations pour des motorisations plus respectueuses de l'environnement, les industriels de l'automobile dénoncent un système qui frappe trop lourdement un secteur qui n'est responsable que d'environ 12% des émissions de gaz à effet de serre de l'Union Européenne.
D'un point de vue financier, ces mesures qui n'en sont pour l'instant qu'au stade de projets pourraient conduire les constructeurs à augmenter fortement leurs investissements pour réduire les émissions de CO2 d'ici 2012. En attendant, le débat devrait continuer à rebondir.
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