(AOF) - Les dépréciations de Merrill Lynch au quatrième semestre devraient atteindre 15 milliards de dollars, croît savoir le "New York Times", ce qui devrait contraindre le groupe à lever de nouveaux fonds dans les plus brefs délais. Déjà, à la fin du mois de décembre, Goldman Sachs avait relevé ses prévisions, tablant sur 11,5 milliards de dollars, contre 6 auparavant pour les trois derniers mois de l'année. Il semble que le scénario déjà bien sombre du broker ne s'obscurcisse encore un peu plus. La plus grande entreprise de courtage des Etats-Unis est donc entrée en discussions avec des investisseurs du monde entier, selon le célèbre quotidien. En Amérique bien sûr, où elle serait en contact avec des firmes de private equity, mais également en Asie et au Moyen-Orient, où les fonds souverains pourraient à nouveau faire figure de chevaliers blancs de la finance américaine. Déjà, en décembre, Merrill Lynch a vendu 5,6 milliards de dollars d'actions à Temasek, un fonds singapourien. Une autre solution pour le groupe serait de se séparer d'actifs, une hypothèse qu'étudie Merrill Lynch. La banque pourrait vendre sa participation, évaluée à 4 milliards de dollars, dans le groupe de médias financiers Bloomberg. En revanche, la direction du groupe a fermement réfuté les rumeurs sur une éventuelle vente des 49% que Merrill Lynch détient dans le holding BlackRock.