Alstom continue de défier son rival canadien Bombardier sur son terrain. Ainsi, le groupe français sera candidat à un projet de transports en commun en Colombie britannique, dans l'Ouest canadien. Le gouvernement de la province a dévoilé hier son projet d'infrastructures, estimé à 14 Mds$ canadiens (9,2 MdsE) sur 12 ans.
L'objectif est de constuire quatre nouvelles lignes ferroviaires pour desservir Vancouver (pour 10,3 Mds$, soit 6,8 MdsE) et de doter les villes de Vancouver, Victoria et Kelowna d'une flotte de bus roulant au biocarburant.
A cette occasion, le responsable d'Alstom Transports au Canada, Robert Delage, a indiqué à l'agence 'Bloomberg' que son groupe allait participer à l'appel d'offre pour les lignes ferroviaires.
Les autres candidats potentiels, dont Bombardier et l'allemand Siemens, n'ont pas encore fait connaître leurs intentions.
Rappelons qu'Alstom a marqué un point contre Bombardier, le 10 janvier dernier, lorsque la justice du Québec a exigé la tenue d'un appel d'offre pour le contrat du métro de Montréal. Alstom, qui réclamait cet appel d'offre, pourra donc finalement défendre ses chances sur ce dossier. En 2006, la Société de Transport de Montréal avait confié le contrat à Bombardier de gré-à-gré, sans concertation préalable.
En attendant les résultats assez lointains de ces projets canadiens, l'action Alstom a nettement rebondi hier (+4,7%), le marché misant sur la signature imminente de deux grosses commandes : la première pour un AGV (la prochaine génération du TGV) en Italie, et la seconde pour un TGV en Argentine. Ce dernier contrat, en négociations depuis plusieurs mois, pourrait être signé demain lors de la visite sur place du secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, selon 'Le Parisien' de dimanche.
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