Crédit Suisse estime que si le début de la restructuration de l'industrie automobile européenne a permis aux constructeurs automobiles de surperformer en bourse depuis 2006, l'exercice 2008 devrait permettre de distinguer ceux dont les efforts seront payants en dépit d'une conjoncture plus dégradée, de ceux qui restent soumis aux cycles économiques. Le courtier privilégie donc les valeurs qui lui paraissent les plus défensives et les moins exposées aux marchés matures. Daimler et Porsche appartiennent à la première catégorie alors que Renault, avec une opinion "surperformer", bénéficie de son exposition croissante aux marchés émergents. A l'inverse, Peugeot suscite la défiance du bureau d'études qui lui attribue une opinion "sous performer ", jugeant la marque au lion dépendante des consommateurs finaux dans un contexte de fortes pressions sur les coûts.
Crédit Suisse coupe en sa prévision de Bénéfice par action de 9% en moyenne pour les groupes automobiles ce qui se traduit par une révision en baisse des objectifs de cours. Le courtier vise désormais 46 Euros sur Peugeot contre 51 Euros précédemment, il ramène l'objectif sur Renault de 120 à 110 euros et celui sur Michelin passe de 105 à 88 Euros.
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