Vendredi, Centaurus et Pardus, les deux fonds présents à hauteur de plus de 20% du capital dans la SSII Atos Origin, ont annoncé qu'ils déposeront des résolutions visant à permettre leur entrée au conseil d'administration après que les dirigeants de l'entreprise eurent refusé de les accueillir. Ils ont également indiqué ne pas exclure de prendre le contrôle de la société, dont le cours de bourse a plongé ces derniers mois.
"Atos Origin est une très belle société, avec des ingénieurs de talent et un portefeuille de clientèle de qualité, mais elle est dans une impasse stratégique. Cette entreprise est trop petite pour être un généraliste des services informatiques mais pas assez spécialisée pour valoriser au mieux ses savoir-faire sur des marchés de niche", explique ce matin dans 'Les Echos' Bernard Oppetit, le président de Centaurus Capital, qui pense que le plan de restructuration lancé début 2007 par le groupe ne répond pas à ces enjeux. Si le patron du fonds "ne désespère" pas de convaincre les dirigeants d'Atos de se rallier à sa stratégie, il rappelle que lors de la dernière assemblée, certaines résolutions proposées par le management auraient été repoussées si Pardus et Centaurus ne les avaient pas appuyées.
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