BIOMERIEUX : hausse de 7,4% du chiffre d'affaires 2007

22/01/2008 - 09:02 - Option Finance

(AOF) - BioMérieux a enregistré un chiffre d'affaires 2007 de 1,063 milliard d'euros, en progression de 7,4%, à devises et périmètre constants (+5,9% en 2006). "En incluant la croissance de 0,5% de l'activité liée aux acquisitions et aux accords de distribution, la progression atteint 7,9%", a précisé le spécialiste du diagnostic in vitro. Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre est ressorti à 284,7 millions d'euros, en croissance, à devises et périmètre constants, de 9,1%. BioMérieux souligne que le chiffre d'affaires a été "particulièrement élevé" du fait de fortes ventes d'instruments. Commentant cette publication, M. Stéphane Bancel, Directeur général, a déclaré : "L'année 2007 marque une accélération du développement de bioMérieux. Si l'on prend en compte l'activité supplémentaire générée par les acquisitions et les accords de distribution signés en 2007, le taux de croissance de l'activité ressort à 7,9%, ce qui nous situe, dès la première année, au milieu de la fourchette de 7 à 9% que nous avions fixée dans le plan stratégique 2007-2012". Compte tenu de la bonne dynamique de l'activité, la société se fixe pour objectif de réaliser en 2008 une croissance de son chiffre d'affaires, à devises et périmètre constants, au moins égale à celle enregistrée en 2007 (+7,4%). "Cet objectif s'appliquera au chiffre d'affaires 2007 hors effet résiduel des activités cédées ou arrêtées, soit 1,042 milliard d'euros. Ce taux de croissance pourrait atteindre 8,5% avec la prise en compte des accords de business development", a précisé la société. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

bioMérieux est un groupe mondial leader dans le secteur du diagnostic in vitro destiné à des applications cliniques et industrielles. bioMérieux conçoit, développe, produit et commercialise des systèmes (réactifs, instruments et logiciels) permettant : - dans les applications cliniques : le diagnostic, à partir d'un prélèvement biologique (sang, salive, urine, etc.), de maladies infectieuses telles que l'hépatite, le VIH, la tuberculose et les infections respiratoires, et de pathologies telles que certaines maladies cardio-vasculaires et certains cancers ; - dans les applications industrielles : le contrôle, à partir d'un échantillon industriel ou environnemental, de la qualité microbiologique d'aliments, d'éléments naturels (eau, air), de surfaces et de produits pharmaceutiques et cosmétiques. Introduit en bourse en juillet 2004, BioMérieux, est entré au SRD le 28 mars 2006.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- la stratégie de développement de BioMérieux présentée en janvier 2007 s'appuie sur le savoir faire du groupe en matière de diagnostic des maladies infectieuses et sur les besoins croissants de diagnostic dans le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. La réalisation de ce plan sur 5 ans repose aussi sur une stratégie d'acquisition agressive qui permettra au groupe d'acquérir des "savoir faire" ou des parts de marchés sur certains segments (applications industrielles par exemple). - Cette stratégie devrait permettre au groupe de générer une croissance des ventes comprises entre 7 et 9% par an entre 2007 et 2012 dont 5-6% lié à l'activité de R&D, 1% lié à l'optimisation du réseau commercial et 1-2% lié aux acquisitions. Le taux de marge opérationnelle devrait progresser de 100 à 150 points de base sur cette période.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- bioMérieux bénéficie d'un haut niveau d'expertise dans le diagnostic des maladies infectieuses. - Des technologies propres (BOOM[-77]³ ou NASBA[-77]³) justifient son ambition de compter parmi les acteurs de la biologie moléculaire. - bioMérieux bénéficie d'une position de pionnier en microbiologie industrielle et de fortes positions commerciales. - Le groupe dispose d'une présence géographique mondiale. 80 % du chiffre d'affaires est réalisé à l'international. - bioMérieux est actionnaire à 6% de la société de biotechnologie ExonHit.

Les points faibles de la valeur

- L'environnement dans lequel le groupe évolue est très concurrentiel. - Les marges du groupe sont impactées par la hausse du coût des matières premières, du transport et le renforcement des systèmes d'assurance qualité. - Certains analystes jugent que le groupe n'est pas assez présent aux Etats-Unis (26 % des ventes pour 40 % du marché mondial)