GFI INFORMATIQUE : chiffre d'affaires en hausse de 5,9% en 2007

07/02/2008 - 18:31 - Option Finance

(AOF) - GFI Informatique a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 8,7% à 688,5 millions d'euros en 2007, en croissance organique de 5,9% en 2007. "Avec une croissance organique de 5,9% et une croissance totale de 8,7%, le groupe confirme son dynamisme commercial et sa capacité à atteindre son objectif 2010 de un milliard d'euros de chiffre d'affaires", a déclaré le PDG Jacques Tordjman. Les activités en France ont enregistré une croissance organique de 5,5% sur l'année 2007. GFI Informatique a signé fin 2007 et début 2008 des contrats pluriannuels importants de Gestion du Patrimoine Applicatif (TMA) avec EDF, France Telecom, la Macif et Les Caisses d'Epargne. GFI Informatique intensifie sa position dans le domaine de la TMA confirmant ainsi le succès de l'industrialisation de ses centres de services. D'autres contrats, de taille moins importante, ont été signés ou reconduits avec la Caisse des Dépôts et Consignations, AGF, La Mondiale et Arcelor. De plus, la SSII indique qu'elle fait maintenant partie de la liste restreinte des fournisseurs référencés de La Poste, EADS, Total et Casino. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

GFI Informatique est un groupe international offrant des prestations de services en technologies de l'information. Le groupe met au service de ses clients son expertise en matière de conseil, de solutions logicielles, d'ingénierie, d'intégration de systèmes et d'infogérance. Présent à tous les stades du cycle de vie des systèmes d'information, GFI Informatique conçoit, réalise, met en œuvre et administre des applications à forte valeur ajoutée principalement pour les grandes entreprises, les administrations et les collectivités territoriales. Le groupe compte plus de 40 agences en France et 9 implantations en Europe du Sud, Europe du Nord, Maroc et Canada.

FORCES ET FAIBLESSES

Les points forts de la valeur

- Le plan d'économies et le recentrage sur les marchés où GFI Informatique dispose d'une présence forte (notamment en France, Espagne, Portugal et Canada) devraient permettre une amélioration significative de la marge. A l'horizon 2010, Son PDG, Jacques Tordjman, ambitionne de générer un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros avec une marge opérationnelle de 9%. - Les principaux dirigeants actionnaires de GFI Informatique et Itefin Participations (Apax) ont regroupé leurs participations respectives dans la SSII au sein d'Itefin Participations. A l'issue de cette opération, Itefin Participations détient 27,8% du capital. Apax pourrait servir " d'aiguillon " pour l'application du plan de développement du groupe. - Le dossier dispose d'une dimension spéculative, même si le Japonais Fujitsu a échoué dans sa tentative d'OPA en 2007. Des discussions en vue d'un rapprochement avec Bull ont également eu lieu.

Les points faibles de la valeur

- GFI Informatique a finalisé, en octobre 2005, la cession de sa filiale au Royaume-Uni, et pourrait céder son activité en Italie, dont le redressement n'est pas assuré. - Son positionnement trop peu européen condamne le groupe à voir lui échapper les grands contrats d'infogérance.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans une société de services et d'ingénierie informatique, l'essentiel des charges d'exploitation réside dans les salaires des consultants. A ce titre, le taux d'utilisation des consultants de l'entreprise par rapport à celui du secteur est un indicateur important à suivre. Lorsqu'il diminue (c'est-à-dire que le nombre de consultants sans mission augmente), les charges de l'entreprise pèsent davantage sur la rentabilité. Parallèlement, l'effectif est à surveiller. Ces éléments sont d'autant plus importants que la rentabilité de ces sociétés est plafonnée. En effet, toute augmentation de chiffre d'affaires requiert une augmentation de l'effectif. - Cyclique, le secteur est sensible aux dépenses en informatique des sociétés et des administrations. Alors que l'activité d'intégration de systèmes est sensible à l'environnement économique, l'activité d'infogéreance est plus défensive.