En janvier dernier, une explosion dans une mine de charbon d'ArcelorMittal au Kazakhstan avait fait 30 morts. Hier, cette république d'Asie centrale a menacé le premier sidérurgiste mondial de fermer le site s'il n'améliorait pas, dans un délai d'un mois, les conditions de sécurité, rapporte le 'Financial Times' publié ce mercredi.
Vladimir Bozhko, ministre des urgences du Kazakhstan, a ainsi exigé que le groupe mette en place 41 réformes à la mine d'Abaiskaya, au centre du pays. Faute de quoi, ArcelorMittal "a été prévenu que si ces mesures ne sont pas prises pour assurer la sécurité, la question du retrait de la licence d'exploitation sera soulevée", a ajouté le ministre.
Un avertissement qui intervient après celui du Premier ministre, Karim Massimov, qui a menacé la semaine dernière de nationaliser les installations minières dont les propriétaires ne respectaient pas leur contrat d'exploitation.
En 12 ans, plusieurs accidents sur des sites d'ArcelorMittal au Kazakhstan ont causé la mort de 191 personnes. Le groupe a investi 1,4 Md$ dans ce pays depuis 1996, et a récemment promis d'apporter 350 M$ supplémentaires pour mettre ses mines kazakhes au normes internationales en matière de sécurité...
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