Les comptes clos au 30 septembre 2007 de Nortene font apparaître des résultats financiers très dégradés qui s'expliquent principalement par les éléments suivants :
- Les filiales françaises du Groupe ont connu, au cours de l'exercice 2006-2007, une crise financière significative qui a perturbé leurs activités et causé des pertes de chiffres d'affaires conséquentes ;
- Des provisions plus importantes que par le passé ont été constatées sur les stocks à la clôture du 30 septembre 2007 (+ 2.180 KE). Certains invendus, restés en stocks suite à deux campagnes successives difficiles, feront l'objet d'un déstockage de masse afin de libérer des capacités de stockage ;
- Une importante provision a été constatée sur une créance détenue sur un sous-traitant devenu insolvable (+ 842 KE).
Par ailleurs, le Groupe a mis en place des provisions statistiques qui déprécient les créances clients, à 50% pour les retards de paiement de plus de 3 mois et à 100% pour les retards de paiement de plus de 6 mois (+ 545 KE) ;
- Un refinancement a été mis en place sous la forme d'un prêt relais transformé par la suite en un emprunt obligataire convertible. Ce financement, qui a permis la continuité des opérations, a néanmoins généré des coûts non négligeables (1 376 KE d'intérêts) ;
- Compte tenu des perspectives de Karibu et de la dilution subie en cours du 1er semestre de l'exercice, un "impairment" de 1.980 KE avait été retenu au 31 mars 2007 sur le Goodwill Karibu. Cette provision, non réversible selon la norme IAS 36, a été maintenue au 30 septembre 2007 ;
- Suite à des analyses d'experts, le contrat logistique de Nortène Jardinage s'est révélé être un "contrat onéreux" entraînant incidemment la comptabilisation d'une provision de 1.880 KE ;
- Les résultats très dégradés de la maison mère et de la plupart de ses filiales françaises ont amené à passer en pertes la quasi-totalité des actifs d'impôts différés antérieurement comptabilisés, soit 2.509 KE.
Les faibles performances de l'exercice 2006-2007 étaient anticipées par le Management et par l'ensemble des partenaires financiers du Groupe.
Afin de reconstituer les fonds propres, les créanciers obligataires étudient les conditions dans lesquelles ils pourraient convertir leur créance (21,5 Millions d'euros) en capital.
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