CGGVERITAS : marge opérationnelle de 22% au quatrième trimestre

28/02/2008 - 08:56 - Option Finance

(AOF) - CGGVeritas a publié un résultat net du groupe pour le quatrième trimestre de 67 millions d'euros contre 26 millions d'euros, un an plus tôt. Les chiffres présentés sont pro forma. Le résultat opérationnel du groupe est de 130 millions d'euros en hausse de 40%, soit une marge opérationnelle de 22%, à comparer à 93 millions et une marge opérationnelle de 18% au quatrième trimestre 2006. Le chiffre d'affaires du groupe s'établit à 604 millions d'euros. En 2008, CGGVeritas s'attend à ce que marché sismique demeure très actif, avec une croissance mondiale proche de 15%. Le groupe a pour objectif de croître au même rythme que le marché, voire davantage. Sur la base d'un taux de change euro/dollar de 1,45, son objectif est d'obtenir un taux de marge opérationnelle de plus de 30% à Sercel et de plus de 20% dans les Services. Les synergies liées à la fusion devraient être proches de 80 millions de dollars en 2008 et le plein effet de ces synergies est attendu en 2009. CGGVeritas vise un ratio d'endettement net sur fonds propres inférieur à 35% en fin d'année 2008. "Notre croissance s'appuiera sur un montant d'investissements industriels d'environ 170 millions d'euros (250 millions de dollars) et sur des investissements multi-clients d'environ 310 millions d'euros (450 millions de dollars) qui incluront notamment nos programmes wide-azimuth du Golfe du Mexique en marine et de nouvelles études terrestres en Amérique du Nord ", a précisé le groupe. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

CGG Veritas, né du rapprochement entre la Compagnie Générale de Géophysique (CGG) et Veritas, est spécialisée dans les services et équipements sismiques et géophysiques destinés principalement à l'industrie pétrolière. Le groupe est l'un des leaders mondiaux en sismique pétrolière et marine. L'activité de la société se répartit entre les services géophysiques, lesquels regroupent le terrestre, l'offshore et l'activité Traitement Réservoir, et entre sa filiale Sercel, premier fabricant mondial d'équipements sismiques.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- CGG Veritas profite de la montée en puissance de nouvelles technologies de sismique, dans lesquelles il a déjà beaucoup investi. - Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers. Ainsi dans les équipements, Sercel est le numéro un mondial. - Sercel affiche une profitabilité confortable, un actif économique important et d'un vériable avantage technologique. - Les acquisitions du norvégien Exploration Resources et de Veritas ont permis de hisser la marine du groupe à un niveau équivalent à celui des leaders actuels du secteur, et ce à un moment où les marchés entament un cycle de croissance solide et durable. - Veritas a permis au groupe de se lancer sur le marché porteur du "wide-azimuth". -Les compagnies pétrolières nationales peuvent offrir des contrats à long terme pour sécuriser des capacités sismiques.

Les points faibles de la valeur

- Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et de fait intensifie la pression concurrentielle. - Le secteur du sismique souffre d'un fort manque de visibilité et d'une grande cyclicité. - Les analystes attendent le redressement de l'activité de services et l'amélioration de sa rentabilité. -Même si les synergies possibles avec Veritas sont très forte grâce à la complémentarité géographique et des activités, il existe des problèmes d'intégration liés à la fusion.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans la sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières. - Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services para-pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes. - Le groupe, techniquement opéable avec un flotant supérieur à 80 %, fait plus souvent figure de prédateur potentiel.