(AOF) - Neopost, le premier fournisseur européen et le deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier, a annoncé un chiffre d'affaires consolidé de 224,5 millions d'euros pour le quatrième trimestre de l'exercice 2007 (clos le 31 janvier 2008), en baisse de 8,8% par rapport à la même période en 2006. A taux de change constants, le recul du chiffre d'affaires ressort à -4,3%. Sur 12 mois, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 907,1 millions d'euros, en hausse de 2,4% à taux de change constants. Hors effets de change, le chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2007 s'inscrit en baisse de 16,3% en Amérique du Nord par rapport à 2006 "qui constitue une base de comparaison particulièrement élevée, du fait des échéances au 31 décembre 2006 de deux programmes de décertification, l'un aux Etats-Unis et l'autre au Canada. Comme annoncé dès le 30 octobre 2007, la baisse d'activité en fin d'année s'explique également par une situation de marché plus difficile que prévu aux Etats-Unis", indique le groupe. En France, le chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2007 est en baisse de 8,4% par rapport à 2006. Après avoir obtenu l'accord des autorités compétentes, Neopost annonce qu'il est sur le point de finaliser l'acquisition de PFE International Limited, groupe privé britannique et acteur mondial des systèmes de mise sous pli, qui sera consolidé dans les comptes à partir de mars 2008. Neopost déclare qu'il compte tirer de cette acquisition "d'importantes synergies commerciales" et pense "pouvoir porter la marge opérationnelle courante de cette activité à au moins 15% à un horizon de 2 ans". Le groupe confirme que sa marge opérationnelle courante atteindra environ 26% du chiffre d'affaires en 2007, soit un niveau similaire à celui de l'exercice 2006. Il vise une croissance de son chiffre d'affaires d'au moins 3% en 2008, hors effets de change et hors acquisition de PFE. " Nous sommes tout à fait confiants pour 2008. A moyen terme, les conditions de marché sont favorables, grâce en particulier à la poursuite de l'évolution technologique et à la dérèglementation postale en Europe. Le modèle de développement de Neopost va continuer à porter ses fruits tant en matière de croissance de chiffre d'affaires que d'amélioration de la productivité", a conclu Denis Thiery, Directeur Général de Neopost. (AOF)
Neopost fabrique des machines à affranchir, des balances postales, des systèmes d'ouverture et de mise sous plis du courrier et propose des services d'affranchissement. C'est le premier fournisseur européen et le deuxième fournisseur mondial d'équipement de salles de courrier et de solutions logistiques. Basé en région parisienne, le groupe est présent directement sur ses principaux marchés : Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Canada, Pays-Bas, Italie, Belgique, Irlande, Japon, Norvège et Espagne.
Les points forts de la valeur
- Neopost a racheté en 2002 son concurrent suisse Ascom Hasler. Cette acquisition majeure a permis d'accroître significativement son chiffre d'affaires et sa part de marché mondiale, avec une position renforcée aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni. - Le groupe a également acquis en 2007 le britannique PFE International Limited, acteur mondial des systèmes de mise sous pli qui dispose d'un réseau de distributeurs dans 55 pays. Ce rachat devrait entraîner d' "importantes synergies commerciales ". -Au vu de son secteur d'activité, Neopost bénéficie de solides fondamentaux et de bonnes perspectives de développement à moyen terme.
Les points faibles de la valeur
- Le marché a du mal à situer l'activité de Neopost, d'où une image quelque peu troublée qui lui est préjudiciable. -La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est donc pénalisée par le ralentissement économique actuel outre-Atlantique ainsi que par la faiblesse du dollar. -Cette situation américaine délicate a conduit le groupe à lancer un profit warning en 2007, ce qui a ébranlé la confiance des investisseurs.
- En 2008, Neopost va bénéficier d'un important programme de décertification, notamment en Amérique du Nord. En décembre, toutes les machines non numériques seront ainsi retirées du marché aux Etats-Unis. - Dans une moindre mesure, la société profite aussi des changements de tarifs postaux, qui sont une source de revenus de maintenance. Les timbres français passent ainsi de 54 à 55 centimes en mars 2008.