Créé il y a un peu plus d'un an (le 5 mars 2007), Parworld Agriculture accède sur cette période aux premiers rangs du palmarès des OPCVM disponibles sur le marché français. Sur 12 mois glissants, le fonds affiche une hausse de 28%. Nul ne s'en étonnera, il ne s'agit pas d'un fonds "actions" mais d'un fonds orienté "matières premières", s'intéressant plus spécifiquement aux matières premières agricoles.
Géré par Olivier Rombi chez BNP Paribas Asset Management, Parworld Agriculture offre une exposition aux 'commodities' agricoles à travers une réplication synthétique de deux indices sectoriels : le S&P-Goldman Sachs Agriculture and Livestock Index et le Dow Jones-AIG Agriculture Sub-index, et une exposition supplémentaire (dans la limite de 10% des actifs) à certains fonds actifs investis dans l'agriculture (fonds longs et/ou d'arbitrage uniquement). La parité d'exposition entre les deux indices n'est pas contrainte, le gérant peut en décider librement.
Pour les investisseurs européens, la performance de ces indices (libellés en dollars) est répliquée directement en euros (mécanisme quanto).
Le gérant bénéficie par ailleurs de l'apport de Rothschild & Cie Gestion en tant que conseiller. Rothschild & Cie apporte sa compréhension des marchés de matières premières, grâce aux investissements réalisés par l'équipe de gestion alternative dans des fonds d'arbitrage, notamment de type CTA (commodity trading advisor) et global macro. Ce groupe est aussi expert en stratégies d'allocation d'actif globale disposant d'une expérience de dix ans, ainsi qu'un spécialiste en sélection de fonds longs.
Selon l'argumentaire de BNP Paribas AM, Parworld Agriculture permet d'investir sur un marché en plein essor aux perspectives prometteuses : le prix des matières premières est soutenu par un effet de ciseaux et la demande de matières premières agricoles augmente.
L'expansion économique des marchés émergents soutient l'augmentation d'apport protéinique dans l'alimentation des habitants de ces pays. La demande de viande de boeuf entraîne la demande de céréales. La production de bioénergie, résultant de la transformation de plusieurs huiles végétales, de céréales et de certains produits de base d'origine agricole (notamment maïs, mais aussi blé et sucre), augmente régulièrement.
L'offre est limitée : les stocks de plusieurs matières premières agricoles sont à leur plus bas niveau depuis plus de deux décennies. Les surfaces céréalières devraient diminuer dans les pays comme la Chine, où la croissance démographique et l'urbanisation s'accélèrent.
Par ailleurs, l'évolution des cours des matières premières est historiquement faiblement corrélées avec celle des actions et des obligations. Le fonds offre ainsi une opportunité de diversification efficace.
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