FAURECIA : projet de redéploiement de l'activité "slush"

02/04/2008 - 15:07 - Option Finance

(AOF) - Faurecia annonce la mise en place d'un plan de compétitivité industrielle européen pour son activité "slush" pour planches de bord. "Pour opérer son redressement et assurer sa pérennité en Europe, le groupe va créer deux nouvelles activités sur ses sites français et tchèques et arrêter les technologies obsolètes", indique le groupe dans un communiqué. L'activité "slush" de Faurecia, peaux en PVC recouvrant les planches de bord, est pénalisée par "des coûts structurellement déficitaires sur la période 2005-2008". (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Faurecia, filiale à plus de 71 % de PSA Peugeot Citroën, conçoit et produit des équipements pour l'automobile. Le groupe est spécialisé dans les six modules majeurs du véhicule que sont les sièges, les cockpits, les portes, les modules acoustiques, les blocs avant et les échappements. Il se classe à la deuxième place européenne et à la huitième place mondiale. La société est présente dans 28 pays pour un effectif total de 60 000 personnes.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe bénéficie d'un portefeuille de clients relativement équilibré. Outre PSA Peugeot Citroën, Faurecia compte désormais des gros clients comme BMW, Volkswagen, Renault Nissan, Ford ou encore General Motors. - Le groupe détient des positions très fortes dans les cockpits, les portes et les échappements. Il est également bien positionné sur l'équipement des modèles récents de véhicules. - Sa politique de Recherche et Développement lui permet de concevoir et de mettre à la disposition des constructeurs des innovations différenciantes attendues par les clients finaux.

Les points faibles de la valeur

- Les marges de la société sont sous pression dans un contexte de la baisse de la production des principaux constructeurs automobiles et de hausse persistante du prix des matières premières. En outre, Faurecia a du mal à faire passer des hausses de prix du fait de la pression exercée par les constructeurs. - La confiance des investisseurs a été mise à mal au cours de l'été 2006 par une affaire de corruption en Allemagne qui a conduit au départ du président Pierre Lévi. Après un rapide passage de Grégoire Olivier, ancien membre du directoire de Safran, à la tête du groupe, Faurecia est aujourd'hui dirigé par Yann Delabrière, ancien directeur financier de PSA. Sa mission est double : reconstruire l'image du groupe et redresser ses comptes. - L'endettement de Faurecia est important.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- L'équipementier automobile, à l'image de ses concurrents, dépend entièrement des commandes des constructeurs, qui sont de surcroît de plus en plus exigeants. - Le nombre d'immatriculations de véhicules neufs est un bon indicateur de tendance.