DANONE - nomination au comité exécutif

14/04/2008 - 09:49 - Option Finance

(AOF) - A compter du 14 avril 2008, Pierre-André Terisse, Directeur Général Finances, devient membre du Comité Exécutif de Danone, annonce le géant de l'agroalimentaire dans un communiqué. Il a rejoint le groupe le 1er mars 2008. Diplômé de l'EM Lyon, il a débuté sa carrière dans le chez Danone en 1992. Pierre-André Terisse est nommé en 1999 Directeur Corporate Finance au sein de la Direction Générale Finance et Stratégie du groupe à Paris. En 2003, il intègre Altadis comme Directeur de la trésorerie. Il en est nommé Directeur Général Finances en 2006. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Danone est l'un des leaders mondiaux de l'industrie agroalimentaire. Il occupe des positions de premier rang sur ses trois principaux métiers : les produits laitiers (numéro 1 mondial), les boissons avec principalement l'eau conditionnée (numéro 2 mondial) et les biscuits et produits céréaliers (numéro 2 mondial). Présent dans environ 120 pays, le groupe compte près de 90 000 salariés. En 2007, le groupe a vendu son activité biscuits et produits céréaliers à l'américain Kraft Foods. Dans le même temps, il a racheté le groupe néerlandais de nutrition clinique et d'alimentation pour bébés, Numico. Les marques les plus connues de Danone sont : - Produits Laitiers Frais : Danone, Actimel, Activia (Bio en France), Danonino (Petit Gervais aux Fruits), et Vitalinéa (Taillefine, Vitasnella ou Ser dans certains pays). - Eaux en bouteille : Evian, Volvic, Bonafont, Aqua. - Produits infantiles : Blédina, Gallia.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Danone, qui bénéficie d'une excellente maîtrise de ses métiers, dispose à la fois d'un portefeuille de marques internationales dynamiques et de très solides positions locales. - Sur un marché mature, le groupe dispose de deux atouts fondamentaux : une excellente capacité d'innovation et d'adaptation aux tendances de consommation. Sa stratégie vise également à se renforcer sur des marchés porteurs. - Danone profite d'une image forte en tant que spécialiste des aliments cosmétique ou à connotation " santé ". Le groupe ne cesse de renforcer la crédibilité scientifique de ses produits en augmentant les études cliniques. - Le groupe bénéficie de fondamentaux solides : une structure financière saine et un bon niveau de croissance interne. - Potentiellement opéable (flottant de plus de 85 %, sans noyau dur), le titre présente un intérêt spéculatif, dans la perspective d'une consolidation du secteur.

Les points faibles de la valeur

- Les grandes marques sont de plus en plus soumises à la concurrence du hard discount et des marques distributeurs. - Le groupe est fortement exposé aux marchés d'Europe occidentale, qui représentent 53% des ventes. - Danone affronte une concurrence affûtée dans l'eau aux Etats-Unis face à Pepsi (Aquafina) et Nestlé (Perrier). -L'environnement est inflationniste dans les produits laitiers. -L'issue du conflit de Danone avec le fabricant de boissons chinois Wahaha est incertaine.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Danone est considéré comme une valeur défensive, son domaine d'activité et ses positions fortes le mettant à l'abri de lourdes difficultés. En effet, même en période de crise, les besoins de base des consommateurs demeurent. Toutefois, le titre n'est pas entièrement décorrélé de la situation économique générale, et en particulier du niveau de consommation des ménages. - Selon certains analystes, un retrait de Wahaha ferait de Danone un acteur focalisé sur les segments les plus rentables et les moins concurrencés de l'agroalimentaire, grâce à un recentrage dans les Boissons. - On sera attentif aux rumeurs d'OPA sur le groupe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Dans un contexte de surenchérissement du coût de leurs matières premières, les groupes agroalimentaires doivent compter sur la force de leurs marques pour bénéficier d'un rapport de force avec les distributeurs. Ainsi pour Nestlé et Danone, il s'agit de coller à la stratégie des groupes de luxe qui visent à créer un univers autour de leurs marques, dans un environnement marqué par l'érosion du budget des français consacré à l'alimentation. Toutefois pour les plus petits groupes, comme Bonduelle, la situation est très tendue : les analystes doutent de la capacité de l'entreprise à répercuter pour 2008 la hausse du cours des matières premières auprès des distributeurs alors que sa marge opérationnelle courante est déjà faible.