Le passage mouvementé de la flamme olympique à Paris n'a pas fini de chauffer les esprits. En Chine, ces derniers jours, les appels au boycott des entreprises françaises se sont multipliés.
Premier visé, le distributeur Carrefour, dont les enseignes sont très visibles à travers le pays, avec ses 112 hypermarchés.
Ces appels sont relayés par Internet et par des SMS envoyés par des militants anonymes, et repris par la presse locale... Pour l'instant, les autorités de Pékin n'ont pas jugé bon de condamner cette flambée nationaliste, qui touche pour l'instant uniquement la France, alors que la politique chinoise au Tibet a été critiquée par de nombreux autre pays occidentaux.
Les appels au boycott de Carrefour portent sur la journée fériée du 1er mai prochain, puis un autre boycott est proposé à partir du 8 mai, trois mois avant l'ouverture des jeux Olympiques de Pékin, le 8 août.
Les militants anti-français accusent le principal actionnaire de Carrefour, Blue Capital (Groupe Arnault et le fonds Colony) d'avoir financé le dalaï-lama et "les séparatistes tibétains", sans autres précisions. Dans la foulée, ils appellent leurs compatriotes à boycotter LVMH, propriété de Groupe Arnault, ainsi que L'Oreal, dont la filiale Body Shop est accusée d'avoir participé à un voyage du dalaï-lama en Australie en juin 2007...
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