SPERIAN PROTECTION - Hausse de 4,9% du chiffre d'affaires trimestriel

16/04/2008 - 08:45 - Option Finance

(AOF) - Sperian Protection a réalisé un chiffre d'affaires consolidé sur le premier trimestre 2008 de 186,7 millions d'euros, en hausse de 4,9%. En croissance hors effet de change de 11,1%. La contribution de Nacre s'est élevée à près de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires, conduisant à une croissance organique de 2,9% sur le trimestre. La croissance est venue de toutes les zones géographiques, en ligne avec les prévisions de croissance pour l'année, a indiqué le groupe. Henri-Dominique Petit, Président-Directeur Général de Sperian Protection a déclaré : L'année 2008 a démarré à un bon rythme : cela illustre la capacité du groupe à s'adapter à l'environnement économique actuel. A taux de change comparables, le groupe confirme ses objectifs initiaux de croissance des ventes sur l'année 2008 de 6,5%. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Leader mondial des équipements de protection individuelle (EPI), Sperian Protection (ex Bacou-Dalloz), est né en novembre 2001 de la fusion des sociétés Bacou et Christian Dalloz. Assurant lui-même la conception et la fabrication de ses produits, le groupe propose une offre complète pour la sécurité de l'homme au travail : la protection de la tête, l'antichute et la protection du corps (gants, vêtements, chaussures). Il est ainsi numéro un mondial de la protection oculaire, de la protection antichute, le numéro deux mondial de la protection auditive et le numéro trois mondial du gant à usage industriel.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe est engagé dans une politique de réduction de sa dette et de son besoin en fonds de roulement, afin de renforcer sa solidité financière et de renouer avec la croissance externe. - Sperian Protection profite des peurs croissantes en matière d'hygiène et de sécurité. -Le groupe a développé et relancé des segments nouveaux (gants protecteurs aux Etats-Unis, par exemple) et a continué d'innover dans les segments déjà dynamiques, comme l'antichute. - Les efforts de réduction des coûts se sont poursuivis en 2007 avec une production dans des pays où la main d'oeuvre est meilleur marché.

Les points faibles de la valeur

- Sperian Protection pâtit de l'augmentation des coûts de transport (qui absorbent 4 % de son chiffre d'affaires) et de certaines matières premières, dans le sillage du prix du pétrole. -Le groupe est confronté à la concurrence chinoise sur le bas et le milieu de gamme, pour un quart de son activité. - Les performances du groupe sont sensibles à la faiblesse du dollar, la moitié des ventes étant facturées dans cette devise.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Sperian Protection s'est vu infliger en septembre 2007 une amende de 15 millions de dollars après avoir perdu un procès intenté par la famille d'un pompier aux Etats-Unis. Le groupe a fait appel, mais au-delà de l'aspect financier, son image pourrait être affectée. - Sperian Protection évolue sur un marché cyclique, qui dépend de la conjoncture économique et du niveau du taux de chômage, dans la mesure où les augmentations d'effectifs dans les entreprises lui sont favorables. Ainsi, les principaux marchés du groupe, l'industrie, le BTP et les télécommunications, sont à suivre. - Le secteur des équipements de protection individuelle est très morcelé. En tant que leader mondial, Sperian Protection contrôle moins de 10% d'un marché sur lequel des regroupements sont à prévoir.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

La Commission Européenne a fortement révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l'année 2008. Le PIB (Produit Intérieur Brut) ne devrait progresser que de 1,8% au sein de la zone euro, soit 0,4 point de moins que le niveau annoncé en novembre 2007. En France, la croissance devrait s'élever à 1,7% (contre 2% auparavant anticipés). La Commission estime que, même si les mesures adoptées par le gouvernement pour relancer le pouvoir d'achat devraient soutenir les dépenses des ménages, elles seront insuffisantes pour atteindre un niveau de croissance de 2%, comme escompté par les autorités françaises. Le FMI a abaissé encore plus drastiquement ses perspectives de croissance pour la France (à 1,5% contre 2% précédemment). Cette révision fait suite à la montée des prix du pétrole, à l'appréciation de l'euro et au ralentissement des perspectives économiques des partenaires commerciaux de notre pays.