NESTLE - croissance organique de 9,8% au premier trimestre

21/04/2008 - 10:13 - Option Finance

(AOF) - Au premier trimestre 2008, le groupe Nestlé a atteint des ventes consolidées de 25,7 milliards de francs suisses, en hausse de 1,5 milliard de francs suisses ou de 6% par rapport à la même période l'année dernière. "Les ventes ont bénéficié d'une très forte croissance organique de 9,8%, comprenant une croissance interne réelle de 4,5%", indique le géant de l'agroalimentaire. Les activités Alimentation et Boissons ont aussi réalisé 9,8% de croissance organique, dont 4,2% de croissance interne réelle. Les acquisitions, nettes des cessions, ont ajouté 3,2% aux ventes du groupe, principalement grâce au rachat de Gerber et de Novartis Medical Nutrition en 2007. L'effet monétaire net a réduit les ventes du groupe de 7% en raison de la force du franc suisse par rapport à la majorité des autres monnaies, précise Nestlé. Nestlé explique qu'il s'attend à voir la pression des coûts des matières premières s'affaiblir quelque peu dans le courant de 2008 et les adaptations de prix publiées diminuer au cours de la seconde moitié de l'année. "Cependant, en raison de son solide début d'année, Nestlé prévoit une croissance organique proche du niveau de 2007 pour l'ensemble de l'année, clairement au-dessus de l'objectif à long terme de la société, en même temps qu'une amélioration de la marge EBIT à taux de change constants. L'année 2008 verra une nouvelle fois le modèle Nestlé se réaliser", souligne le communiqué. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Dans un contexte de surenchérissement du coût de leurs matières premières, les groupes agroalimentaires doivent compter sur la force de leurs marques pour bénéficier d'un rapport de force avec les distributeurs. Ainsi pour Nestlé et Danone, il s'agit de coller à la stratégie des groupes de luxe qui visent à créer un univers autour de leurs marques, dans un environnement marqué par l'érosion du budget des français consacré à l'alimentation. Toutefois pour les plus petits groupes, comme Bonduelle, la situation est très tendue : les analystes doutent de la capacité de l'entreprise à répercuter pour 2008 la hausse du cours des matières premières auprès des distributeurs alors que sa marge opérationnelle courante est déjà faible.