Alors que le dollar s'est remis à glisser vers la barre des 1,60/euro entre banques hier, la BCE continue de rester ferme dans son discours. Jean-Claude Trichet a ainsi réaffirmé la nécessaire lutte à mener contre le risque inflationniste dans la zone euro et a estimé qu'un retour à des conditions de marché "stables" risquait de prendre du temps. M. Trichet a insisté sur l'augmentation du niveau de la dette des ménages européens, supérieur à 60% du PIB fin 2007.
Ce matin, c'est au tour de Christian Noyer, le patron de la Banque de France, de confirmer sur RTL que la BCE "bougera ses taux s'il le faut" pour maîtriser l'inflation sous la barre des 2%.
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