Le Président de PSA Peugeot Citroën, Christian Streiff, a présenté ce jeudi après-midi au siège parisien du groupe un projet de développement d'une nouvelle famille de moteurs essence 1 litre 3 cylindres dont la puissance ira de 70 à 100 chevaux selon la pression du turbo, avec un niveau d'émissions de CO2 inférieur à 100g/km sans technologie additionnelle.
Ce moteur apportera une réduction très significative des consommations et des émissions de CO2, permettant au groupe, leader aujourd'hui des véhicules à basse émissions de CO2, de maintenir ou conforter son avantage compétitif. Pour arriver à de telles performances inédites dans ce type de moteur, Christian Streiff a précisé que le nouveau moteur affichera un poids plume inférieur à 60 kg.
Cette nouvelle famille de moteurs équipera à partir de 2011 les voitures PSA du segment B telles que les Peugeot 107 et 207 et les Citroën C1, C2 et C3. Elle remplacera les moteurs essence de petite cylindrée d'ancienne génération produits actuellement par PSA et remplacera même certains petits moteurs diesel.
Deux unités de production extrêmement compétitives seront installées, l'une en France et l'autre en Europe de l'Est. La première unité, d'une capacité de 600.000 moteurs par an, sera opérationnelle à partir de 2011 sur le site PSA de Trémery et permettra la création de plus de 500 emplois. En 2007, l'usine de Trémery, située à 15 km de Metz, a produit 1,74 million de moteurs.
Une seconde unité d'une capacité comparable sera installée en Europe de l'Est à l'horizon 2012. Afin de trouver le meilleur lieu d'implantation de cette usine de moteurs supplémentaire, PSA Peugeot Citroën a démarré une prospection dans plusieurs pays de cette région dont la Pologne et l'Ukraine. Le choix interviendra au milieu de cette année.
Avec ce nouveau site industriel en Europe de l'Est, PSA se renforcera dans cette zone géographique. Ce site sera un appui supplémentaire à son offensive commerciale dans la zone aux côtés des sites de Slovaquie (Trnava), République tchèque (Kolin) et de Turquie (Bursa).
"Nous allons apporter la preuve qu'on peut être compétitif en France", a déclaré Christian Streiff qui voit un avenir aux moteurs essence dans les petites cylindrées tout en continuant à développer la technologie diesel pour les cylindrées supérieures. D'après le dirigeant, cette nouvelle famille de moteurs devrait représenter à terme 20 à 25% des moteurs produits le groupe et contribuer à une réduction de 10 à 15% des émissions de CO2.
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