BELVEDERE - Recul des bénéfices en 2007

28/04/2008 - 09:12 - Option Finance

(AOF) - Belvédère a réalisé en 2007 un résultat net de 0,6 million d'euros, ou une perte de 6,2 millions avant prise en compte des activités cédées. En 2006, le résultat net retraité s'était établi à 14,4 millions d'euros, a indiqué le fabricant de vodka. Le résultat opérationnel courant a atteint 20,8 millions d'euros, contre 32,3 millions un an plus tôt. L'Ebitda est ressorti à 39,1 millions, contre 44,7 millions en 2006. Le chiffre d'affaires s'est établi à 1,0432 milliard, en hausse comparé aux 930,6 millions dégagés l'exercice précédent. "Comme annoncé précédemment, les résultats 2007 du groupe sont contrastés entre d'une part, un très bon développement de toutes les activités de spiritueux, avec notamment une très bonne performance en Pologne avec une hausse de plus de 30% du résultat opérationnel courant (+21% hors distributeurs) et, d'autre part, une saison difficile pour l'activité des vins en France avec une baisse de 8 millions d'euros de sa contribution aux résultats", a expliqué Belvédère. La cession d'actifs non stratégiques débutée en juillet dernier a permis de réduire significativement l'endettement du groupe qui est passé d'une dette nette de 473,9 millions à fin juin 2007 à 357 millions à fin décembre 2007. Au cours des prochains exercices, Belvédère entend concentrer ses efforts sur l'amélioration de ses résultats opérationnels, sur la poursuite de la réduction de son endettement et des charges financières avec notamment la vente du terrain de Cracovie. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Dans un contexte de surenchérissement du coût de leurs matières premières, les groupes agroalimentaires doivent compter sur la force de leurs marques pour bénéficier d'un rapport de force avec les distributeurs. Ainsi pour Nestlé et Danone, il s'agit de coller à la stratégie des groupes de luxe qui visent à créer un univers autour de leurs marques, dans un environnement marqué par l'érosion du budget des français consacré à l'alimentation. Toutefois pour les plus petits groupes, comme Bonduelle, la situation est très tendue : les analystes doutent de la capacité de l'entreprise à répercuter pour 2008 la hausse du cours des matières premières auprès des distributeurs alors que sa marge opérationnelle courante est déjà faible.