SILIC précise son rachat d'actions

29/04/2008 - 18:04 - Option Finance

(AOF) - La foncière Silic a présenté les modalités de son nouveau programme de rachat d'action de dix-huit mois. Les titres concernés sont des actions ordinaires et la part maximale du capital autorisé atteint 10% pour un prix maximum d'achat de 200 euros. L'objectif de cette opération est d' assurer l'animation du marché secondaire, celle de plans d'options d'achat d'actions et d'autres formes d'allocation d'actions ainsi que celle de valeurs mobilières donnant droit à l'attribution d'actions de la société dans le cadre de la réglementation en vigueur. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Silic est un acteur majeur de l'immobilier d'entreprise locatif (bureaux / activités). Le groupe dispose d'un patrimoine de près d'un million de mètres carrés dont 89% concentré sur 3 pôles tertiaires (Orly-Rungis, La Défense A86 et Roissy-Paris Nord 2), composé d'immeubles de bureaux représentant 70% en valeur. Silic en Région Ile de France est plus spécialement actif sur le segment des Parcs tertiaires Locatifs dont elle est le n°1. Son patrimoine était évalué au 31 décembre 2007 à 3,18 milliards d'euros.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le potentiel du pôle Orly assure une croissance soutenue à moyen et à long terme. - Le niveau soutenu du marché parisien. - La prise de risque est limitée.

Les points faibles de la valeur

- L'évaluation des actifs repose sur un rendement locatif élevé (7%) qui sera revu à la baisse. - La croissance du résultat annuel du groupe est moins spectaculaire que celle d'Unibail ou de Klépierre, mais la prise de risque est aussi plus limitée.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- On s'intéressera particulièrement à la santé du marché locatif des bureaux en Ile de France. - Groupama détient plus de 40 % du capital du groupe. Ses intentions vis-à-vis de cet actif sont déterminantes pour Silic.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Pour cette année, les économistes tablent sur un repli compris entre 2% et 3,5% des prix de l'immobilier ancien en France, pour une stabilisation des prix dans le neuf. Ce retournement résulte de la dégradation de la solvabilité des ménages du fait de la remontée des taux d'intérêt, conjuguée au resserrement des crédits par les banques. Celles-ci, qui éprouvent davantage de difficultés à se refinancer, deviennent plus sélectives. Néanmoins il ne devrait pas se produire d'effondrement du marché immobilier pour plusieurs raisons. L'endettement des ménages français demeure ainsi relativement faible comparé à la situation dans les autres pays développés. De plus, les prix devraient être soutenus sur le long-terme par des facteurs démographiques (vieillissement et divorces). Les analystes estiment que les foncières françaises, qui ont généralement un taux d'endettement inférieur à 55% de la valeur de leur patrimoine, seront capables de rembourser leurs emprunts et de développer leurs projets immobiliers.