GENERALE DE SANTE - bénéfice du premier trimestre en net repli

30/04/2008 - 18:13 - Option Finance

(AOF) - Générale de Santé a réalisé un résultat net de 17,5 millions de d'euros, en repli de 33,2%. Le résultat opérationnel courant du propriétaire de cliniques a reculé de 7,3% à 49,6 millions d'euros. Le chiffre d'affaires consolidé s'est élevé à 512,2 millions d'euros, en hausse de 3,3%, "dans un marché des Soins et Services Hospitaliers plutôt ralenti au cours du premier trimestre 2008", a précisé le groupe. La croissance organique s'est établie à 3,6%. Le niveau de dette financière nette IFRS atteint 1,125 milliard à fin mars 2008, contre 1,001 milliard fin décembre 2007. Cette augmentation est principalement liée à l'acquisition des murs de l'Hôpital Privé d'Antony. Pour mémoire, l'endettement net IFRS à fin mars 2007 ressortait à 443,9 millions d'euros. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Générale de Santé est coté sur Eurolist d'Euronext Paris depuis juin 2001 et fait partie de l'indice Midcac. Ses actions sont éligibles au SRD. Fin 2007, Générale de Santé est le leader du secteur privé hospitalier en France avec un chiffre d'affaires de 1,9 milliard d'euros et une part de marché de l'hospitalisation privée de plus de 16%. Fort de ses 186 établissements et regroupant la première communauté médicale libérale de France (5 200 praticiens), Générale de Santé est le premier groupe privé français de soins et services à la santé. Le Groupe est présent sur toute la chaine de soin: Diagnostic, Médecine-Chirurgie-Obstétrique, Cancérologie-Radiothérapie, Soins de Suite et Réadaptation, Santé mentale et Soins à domicile.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- La société profite de son statut de leader français des soins de santé privés, qui lui confère un poids certain dans les négociations avec les autorités de tutelle. - Générale de Santé souhaite atteindre une part de marché de 20 % de l'hospitalisation privée en France à moyen terme. Le potentiel de croissance est important dans l'hospitalisation privée puisque le marché reste atomisé avec près d'un millier de cliniques indépendantes.

Les points faibles de la valeur

- La baisse des tarifs des actes de Médecine-Chirurgie-Obstétrique facturés à la Sécurité Sociale (représentant 61% du chiffre d'affaires de Générale de Santé) affecte le chiffre d'affaires du groupe. - La direction a plusieurs fois déçu les investisseurs depuis l'introduction en bourse opérée en 2001. - Les charges salariales sont importantes et le risque d'inflation demeure, les infirmières et les aides-soignantes étant tentées par les salaires plus élevés du public.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Les décisions réglementaires prises par le Ministre de la Santé (montant des remboursements de la Sécurité Sociale, hausse des tarifs) sont à surveiller. - La direction de Générale de Santé a fait de la restauration des marges du groupe son objectif prioritaire. - Il conviendra de suivre également la politique d'acquisitions du groupe, qui souhaite encore se renforcer en France mais aussi en Italie et dans la péninsule Ibérique. - En 2008, malgré un environnement tarifaire défavorable, Générale de Santé souhaite poursuivre l'amélioration de son offre de soins. A périmètre constant, la volonté de Générale de Santé est également de: maintenir une politique d'investissements ambitieuse dans ses établissements à hauteur de 193 millions d'euros, contenir l'impact tarifaire défavorable sur l'EBE, maitriser le niveau d'endettement net. - DeA Capital détient désormais 43,01% du capital social de Santé SA qui contrôle le groupe Générale de Santé. De son côté, Mediobanca, détient 9,99 % du capital social de Santé SA. Enfin, Antonino Ligresti, via la société Santé Holdings S.r.l., détient 47 % du capital social de Santé SA. - Le concert constitué par Mediobanca SpA, DeA Capital SpA, le Docteur Antonino Ligresti et les trois sociétés qu'il contrôle, la société de droit italien Santé Holdings Srl, la société Santé Sàrl et la société Santé Développement Europe SAS détiennent 79,84% du capital et des droits de vote de la société.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Le développement international est à l'ordre du jour pour les acteurs du marché. Alors que Suez et Gaz de France n'ont pas encore fusionné, les deux groupes ont déjà annoncé l'acquisition d'une centrale nucléaire au nord-est de la Grande-Bretagne pour un montant d'environ 400 millions d'euros. Avec une production de 1875 mégawatts, il s'agit de la centrale électrique à cycle combiné la plus puissante d'Europe. L'objectif est que les deux groupes tirent partie de la relance du nucléaire décidée par le gouvernement britannique. Les ambitions internationales sont également d'actualité pour EDF qui est intéressé par le marché espagnol. Il serait prêt à lancer, avec l'aide du groupe de BTP espagnol ACS, une double OPA à la fois sur Iberdrola et sur Union Fenosa, deux grands acteurs du secteur de l'énergie hispanique.