Les autorités chinoises ont enfin choisi leur camp dans la flambée nationaliste qui traverse le pays, à l'approche des jeux Olympiques de Pékin. Hier, le groupe français Carrefour, pris pour cible par des militants anti-étrangers, a pu pousser un "ouf" de soulagement. Plusieurs centaines de manifestants se sont bien massés devant des hypermarchés du groupe dans le pays, mais les forces de l'ordre, très présentes, les ont rapidement dispersés et procédé à des arrestations.
A l'intérieur des magasins, ouverts pour le 1er mai, la clientèle n'a pas boudé les rayons, malgré les appels au boycott, selon les premières constatations... Par ailleurs, l'accès aux sites Internet mentionnant Carrefour a désormais été bloqué par les autorités chinoises, ce qui devrait couper court à la campagne en ligne de diffamation et d'appel au boycott du distributeur français.
Les autorités de Pékin semblent donc avoir changé d'attitude, après s'être d'abord montrées complaisantes vis-à-vis des activistes, qui accusent des entreprises étrangères de soutenir le Dalai-Lama et de promouvoir l'indépendance du Tibet... Les démentis des entreprises assorties à de nombreuses visites de hauts responsables français et européens ces derniers jours à Pékin, ont semble-t-il eu l'effet escompté à moins de 100 jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, le 18 août prochain.
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