Renault recule de 1,3% à 90,65 Euros alors que Peugeot perd 1,2% à 43,50 Euros ce mardi matin. Après une mauvaise rentrée pour le marché automobile français qui a plongé au mois de septembre après un été relativement stable, les brokers font le ménage et dégradent les titres des constructeurs.
UBS est ainsi passé de 'neutre' à 'réduire' sur Peugeot alors que le Credit Suisse revoit un cran au-dessous son avis sur Renault de 'surperformance' à 'neutre'.
Seulement 173.336 voitures particulières et véhicules utilitaires légers ont été immatriculés en septembre, ce qui correspond à un plongeon de 13,1% par rapport à septembre 2005 d'après les chiffres mensuels du Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA). Avec une base de comparaison à nombre de jours ouvrables identiques, la baisse s'établit à 9%.
Pour le CCFA, la forte baisse des ventes de voitures particulières neuves en septembre "marque le manque de visibilité qui continue à caractériser le marché automobile français"
De janvier à septembre 2006, le marché automobile français est désormais en baisse de 2,2% avec 1.839.737 véhicules légers immatriculés, un recul qui se limite à 1,2% à nombre de jours ouvrables comparable.
Chez les constructeurs français Renault a subi de plein fouet ce ralentissement avec une chute de 22% de ses immatriculations et PSA Peugeot Citroën a limité la casse avec un repli de 10%.
Du côté des constructeurs étrangers, le groupe Fiat affiche la meilleure performance commerciale avec une hausse de 8,2%. Les groupes Volkswagen et Toyota enregistrent des reculs nettement moins prononcés que l'évolution du marché, à -4,6% et -1,8% respectivement.
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