BOEING dément de nouveaux retards pour le 787 Dreamliner

05/05/2008 - 14:48 - Option Finance

(AOF) - Boeing a démenti une information de la presse allemande indiquant que le futur 787 Dreamliner aurait de nouveaux retards, qui porteraient à 27 mois le retard accumulé par le programme. "Il n'y a eu aucun changement depuis notre dernière annonce en avril", a déclaré la porte-parole de Boeing à Seattle citée par Reuters. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

L'Iata prévoit pour le secteur un bénéfice de 5 milliards de dollars cette année. L'association estime que les compagnies aériennes risquent de réviser à la baisse leurs bénéfices en 2008 en raison du ralentissement économique mondial, alors que les coûts du carburant restent élevés. C'est déjà le cas pour British Airways, qui a dégradé ses prévisions pour l'exercice 2008-2009, en abaissant son objectif de marge brute passée de 10% aux environs de 7%. Suite à l'envolée du prix du carburant, qui a bondi de 30% en moyenne au cours des trois derniers mois de l'année 2007, les compagnies aériennes américaines ont durci leur plan de baisse de capacités en 2008 sur le réseau intérieur. Delta a décidé de porter sa réduction de capacités cette année à 10%, contre 5% prévue initialement par rapport à l'an dernier. Même décision chez United Airlines où quinze à vingt appareils, pour l'essentiel des petits avions, resteront au sol. Ayant elle aussi choisi de réduire son offre de 3%, US Airways va vendre trois avions.

Aéronautique - Défense

Le marché mondial est dominé par Boeing avec 1413 commandes nettes en 2007, contre 1341 pour son challenger Airbus. Ce dernier doit affronter un dollar de plus en plus faible qui, selon ses dirigeants, menace sa compétitivité. C'est pourquoi ses bonnes performances commerciales ne remettent pas en cause son plan stratégique de réduction des coûts, Power 8. Des mesures supplémentaires sont d'ailleurs en préparation. L'autre plan, Vision 2020 vise à développer les activités hors de la zone euro, en menant notamment des acquisitions aux Etats-Unis. EADS souhaite également réduire sa dépendance envers l'aviation civile, qui constitue 65% de son chiffre d'affaires, une activité cyclique qui exige des investissements lourds. Il s'agit d'imiter en cela Boeing, dont l'aviation commerciale représente 47% seulement de son activité.