EDF tiendrait la corde dans le dossier British Energy... Selon le 'Daily Telegraph' publié ce mardi, l'électricien français serait en effet le mieux placé pour racheter les 35% du capital de BE mis en vente par l'Etat britannique, et dans la foulée, pour faire une offre sur 100% du capital de l'électricien nucléaire.
Le principal concurrent d'EDF dans cette affaire, l'allemand RWE, hésiterait en effet à se lancer, après la défection de son allié Vattenfall. A l'approche de la date-butoir de vendredi, les rumeurs vont donc bon train.
EDF s'apprêterait à convoquer un conseil d'administration mercredi ou jeudi pour approuver son offre, écrit 'La Tribune' du jour, qui voit l'électricien français s'associer avec le britannique Centrica (groupe British Gas). Ce dernier participerait à hauteur de 25% à l'acquisition.
Le 'Daily Telegraph', de son côté, estime qu'EDF devrait sauter seul l'obstacle, jugeant improbable l'hypothèse d'une alliance avec Centrica. Le quotidien britannique précise qu'EDF prévoierait d'offrir 600 à 640 pence par action British Energy, ce qui valoriserait le groupe entre 9,6 et 10,2 Mds£, soit entre 12,2 et 13 MdsE.
D'ici à vendredi, d'autres acheteurs potentiels pourraient toutefois se manifester, dont l'espagnol Iberdrola, resté discret jusqu'ici sur ses intentions. Rappelons que le contrôle de British Energy représente un atout important pour son son futur acquéreur. Il prendra ainsi une longueur d'avance dans la course à la construction de nouvelles centrales nucléaires en Grande-Bretagne, car les futurs réacteurs devraient être construits en priorité sur les sites existants de BE, unique électricien nucléaire outre-Manche.
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