Immobilier : la demande de bureaux par les banques a chuté à Londres fin 2007

06/05/2008 - 12:12 - Boursier.com

De toutes les places financières européennes, c'est logiquement la plus importante, Londres, qui subira le plus fort impact de la crise financière sur...

De toutes les places financières européennes, c'est logiquement la plus importante, Londres, qui subira le plus fort impact de la crise financière sur les niveaux de la demande placée de bureaux. Selon une enquête de Cushman & Wakefield, Banking Letting Activity, les autres places ne souffrent pas autant et la demande des banques a même augmenté en Europe Centrale et en Europe de l'Est. "Le secteur bancaire est un des principaux utilisateurs du marché des bureaux des plus grandes villes d'Europe. Par conséquent toute baisse de son activité a un impact plus général sur l'ensemble du marché locatif européen. Au dernier trimestre de l'année 2007, Londres a toutefois été la seule grande place bancaire d'Europe à marquer sévèrement le pas avec une baisse de 92% de la demande placée des banques par rapport au quatrième trimestre 2006" observe Denis Samuel-Lajeunesse, le président de Cushman & Wakefield France. De façon générale, l'activité du secteur bancaire au dernier trimestre 2007 dans six des principales places financières d'Europe (Londres, Paris, Francfort, Moscou, Budapest et Prague) n'a accusé qu'un léger recul par rapport au dernier trimestre 2006. Elle a même progressé par rapport au quatrième trimestre des trois années précédentes. Sur les six villes étudiées, Paris enregistre la plus forte demande placée au dernier trimestre 2007 avec 53.435 m(2), un chiffre proche de la demande placée observée en 2006 à la même période, tandis que Londres affiche le chiffre le plus bas. Lors du premier trimestre 2008, la transaction la plus importante a été signée à Paris, avec la prise à bail par LCL de 60.000 m(2) à Villejuif (94), confirmant la bonne tenue du marché francilien, selon les rédacteurs de l'enquête. "Dans les plus grandes places financières d'Europe continentale, comme Paris et Francfort, la demande reste soutenue et ne semble pas pour le moment avoir pâti des effets de la crise du crédit. Les trois à six prochains mois vont être déterminants ; si le sentiment de prudence exacerbée continuait à prévaloir, le danger de sa répercussion sur la demande des utilisateurs serait réel. Ses conséquences devraient toutefois être moins négatives qu'à Londres", ajoute Denis Samuel-Lajeunesse.



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.