GFI INFORMATIQUE - croissance organique de 1,3% au 1er trimestre

13/05/2008 - 18:04 - Option Finance

(AOF) - GFI Informatique a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 186,50 millions d'euros, en augmentation de 12,2%, et une croissance organique de 1,3%. En France, les ventes ont atteint 128,1 millions d'euros, en progression de 17,5%. La croissance organique s'est élevée à 5,9%. Le chiffre d'affaires à l'international est de 58,4 millions d'euros, en hausse de 2,1%. La croissance organique est ressortie à -7,6%. Commentant cette publication, Jacques Tordjman, président-directeur général, a déclaré : Les acquisitions ciblées et profitables réalisées ces derniers mois ont renforcé le groupe qui réalise une croissance de 12,2%, en ligne avec les objectifs du plan 2010. En France, au premier trimestre, le groupe a enregistré une croissance soutenue grâce à une activité commerciale particulièrement solide et dynamique. En Espagne, comme nous l'avions annoncé, la diversification des activités est en marche. En Italie, la qualité des affaires est privilégiée. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

GFI Informatique est un groupe international offrant des prestations de services en technologies de l'information. Le groupe met au service de ses clients son expertise en matière de conseil, de solutions logicielles, d'ingénierie, d'intégration de systèmes et d'infogérance. Présent à tous les stades du cycle de vie des systèmes d'information, GFI Informatique conçoit, réalise, met en oeuvre et administre des applications à forte valeur ajoutée principalement pour les grandes entreprises, les administrations et les collectivités territoriales. Le groupe compte plus de 40 agences en France et 9 implantations en Europe du Sud, Europe du Nord, Maroc et Canada.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le plan d'économies et le recentrage sur les marchés où GFI Informatique dispose d'une présence forte (notamment en France, Espagne, Portugal et Canada) devraient permettre une amélioration significative de la marge. A l'horizon 2010, son PDG, Jacques Tordjman, ambitionne de générer un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros avec une marge opérationnelle de 9%. - Les principaux dirigeants actionnaires de GFI Informatique et Itefin Participations (Apax) ont regroupé leurs participations respectives dans la SSII au sein d'Itefin Participations. A l'issue de cette opération, Itefin Participations détient 27,8% du capital. Apax pourrait servir " d'aiguillon " pour l'application du plan de développement du groupe. - Le titre dispose d'une dimension spéculative, même si le Japonais Fujitsu a échoué dans sa tentative d'OPA en 2007. Des discussions en vue d'un rapprochement avec Bull ont également eu lieu.

Les points faibles de la valeur

- GFI Informatique a finalisé, en octobre 2005, la cession de sa filiale au Royaume-Uni, et pourrait céder son activité en Italie, dont le redressement n'est pas assuré. - Son positionnement trop peu européen condamne le groupe à voir lui échapper les grands contrats d'infogérance.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Dans une société de services et d'ingénierie informatique, l'essentiel des charges d'exploitation réside dans les salaires des consultants. A ce titre, le taux d'utilisation des consultants de l'entreprise par rapport à celui du secteur est un indicateur important à suivre. Lorsqu'il diminue (c'est-à-dire que le nombre de consultants sans mission augmente), les charges de l'entreprise pèsent davantage sur la rentabilité. Parallèlement, l'effectif est à surveiller. Ces éléments sont d'autant plus importants que la rentabilité de ces sociétés est plafonnée. En effet, toute augmentation de chiffre d'affaires requiert une augmentation de l'effectif. - Cyclique, le secteur est sensible aux dépenses en informatique des sociétés et des administrations. Alors que l'activité d'intégration de systèmes est sensible à l'environnement économique, l'activité d'infogéreance est plus défensive.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les acteurs du marché prévoient généralement des croissances d'activité relativement limitées pour 2008. Les analystes ont revu à la baisse les dépenses informatiques cette année aux Etats-Unis, et indirectement en Europe, sous l'influence de la crise des crédits hypothécaires à risque américains et des menaces de récession aux Etats-Unis. CapGemini évoque une fourchette de croissance organique de 2% à 5% en 2008 alors que les prévisions d'Atos Origin se situent à 4%. Steria est également prudent en tablant sur une hausse de son chiffre d'affaires au moins égale à celle du marché européen des services informatiques (comprise entre 3% et 4%). Celui-ci avait bénéficié d'une croissance d'activité de 6,5% l'an passé.