Le PIB français du 1er trimestre ressort en hausse de 0,6%, selon la première estimation donnée ce matin part l'INSEE. Sur un an, la croissance ressort à 2,2%, un peu au-delà de ce qu'anticipaient les économistes (+2%). L'acquis de croissance est de 0,4%. Ce matin, l'Allemagne a déjoué les pronostics en publiant une croissance de 1,5% au premier trimestre, alors que les analystes visaient 0,7%.
Les économistes devraient se pencher notamment sur la fort ralentissement des dépenses de consommation des ménages (+0,1% après +0,6% au quatrième trimestre de 2007), qui ne contribuent plus que pour +0,1 point à l'évolution du PIB. La formation brute de capital fixe (FBCF) totale progresse au même rythme qu'au trimestre précédent (+1,1%), du fait d'une accélération de la FBCF des entreprises non financières (+1,8%) qui compense le ralentissement de la FBCF des ménages (+0,0%). Les exportations se redressent sensiblement (+3,1% après -0,2% au quatrième trimestre de 2007) ainsi que les importations (+1,9 % après -1,1%) ; le solde extérieur contribue pour +0,3 point à l'évolution du PIB, comme au précédent trimestre. Enfin, la contribution des variations de stocks à la croissance du PIB est nulle, après -0,6 point au trimestre précédent.
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