Le titre Geophysique pointe en hausse de 1,1% ce jeudi à Paris, à 115,7 euros, tentant de se remettre après la récente correction consécutive à l'annonce de l'acquisition programmée de l'américain Veritas DGC.
Justement, le texan de Houston Veritas DGC a publié hier soir, après la clôture de Wall Street, ses comptes du 4ème trimestre et de l'exercice 2006.
Veritas a réalisé, sur le trimestre clos, des revenus totaux de 178,4 M$ contre 136,7 M$ l'année précédente, sur un profit opérationnel de 12,4 M$, contre une perte de 1,8 M$ l'année antérieure. Le résultat net trimestriel atteint 6,5 M$ et le bpa 16 cents par titre.
Sur l'exercice clos, Veritas DGC a affiché des revenus de 822,2 M$, contre 634 M$ en 2005, un bénéfice opérationnel de 132,9 M$ contre 64,2 M$ et un résultat net de 82,2 M$, contre 83 M$ en 2005. Le bpa annuel a été de 2,08$ contre 2,37$ en 2005.
Thierry Pilenko, Chairman de Veritas, se dit satisfait de cette année fiscale record, alors que selon lui, le robuste backlog du Groupe à fin juillet (456 M$) indique la solidité et la longévité de dépenses d'exploration accrues sur le marché, et étend la visibilité du Groupe.
Le dirigeant se dit également très enthousiaste face aux opportunités incroyables découlant du rapprochement avec CGG. "La combinaison de ces deux excellentes compagnies, ainsi que le cycle de marché globalement haussier sur le long-terme, nous donneront la capacité d'accélérer le développement de technologies sismiques afin de mieux servir nos clients à travers le monde et de délivrer des retours supérieurs à nos investisseurs", selon le dirigeant de Veritas.
A fin juillet, le backlog de Veritas reste proche de ses records, à 456 M$, contre 460 M$ à la fin du 3ème trimestre 2006 et 302 M$ à la fin de l'année fiscale 2005.
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