THOMSON a confirmé sa prévision de chiffre d'affaires trimestriel

23/05/2008 - 08:39 - Option Finance

(AOF) - Thomson a confirmé hier lors de son assemblée générale qu'il s'attendait à une baisse de son chiffre d'affaires de 6 à 8% à taux de change constant pour le deuxième trimestre 2008. Le groupe prévoit un bénéfice lié aux activités poursuivies avant charges et impôts et avant coûts de restructuration pour le premier semestre 2008. Thomson a confirmé également qu'il s'attendait à une perte liée aux activités poursuivies après coûts de restructuration, qui conduira à une perte nette au premier semestre (cette perte était de 20 millions d'euros au premier semestre 2007). "Pour améliorer la rentabilité au second semestre, le groupe va continuer d'agir afin de réduire les coûts et de simplifier ses activités", a indiqué Thomson dans un communiqué. Par ailleurs, toutes les résolutions soumises à l'Assemblée Générale ont été approuvées, dont notamment la ratification de la cooptation de François de Carbonnel, et le renouvellement des mandats d'administrateur de Pierre Lescure, David Roux, Henry P. Vigil, Didier Lombard, Remy Sautter et Loïc Desmouceaux. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Thomson est leader dans les solutions technologiques et les services pour les groupes de création audiovisuelle et les médias. La volonté de Thomson est de devenir le partenaire privilégié des industries " Media & Entertainment " au travers de ses marques Technicolor, Grass Valley, RCA et Thomson. Le chiffre d'affaires de Thomson, présent dans plus de 30 pays, se répartit entre les Amériques (55 %), l'Europe (40 %) et le reste du monde. Depuis janvier 2005, les activités de Thomson sont regroupées au sein de 3 divisions : Services, Systèmes & équipements et Technologie.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Thomson bénéficie d'un profil diversifié suite à son repositionnement sur l'ensemble de la chaîne de l'image, au travers notamment de services aux créateurs de contenu (studios de cinéma, opérateurs de diffusion) via ses principales marques : Technicolor, Grass Valley, Thomson et RCA. - Le groupe s'enorgueillit d'un des premiers portefeuilles de brevets au monde et d'une expertise technologique reconnue dans son domaine. - Thomson devrait bénéficier de la transition de l'ensemble de la chaîne audiovisuelle vers le numérique et la haute définition.

Les points faibles de la valeur

- A l'heure actuelle, il s'avère difficile d'anticiper le rythme de déploiement de la révolution numérique ainsi que le modèle gagnant sur lequel elle va déboucher, ce qui crée un manque de visibilité sur le dossier Thomson. - Son activité de duplication de DVD, qui est fortement génératrice de trésorerie, devrait subir les effets négatifs de la substitution de la diffusion des contenus audiovisuels d'un mode physique à un mode dématérialisé. - Les spécialistes s'interrogent sur la capacité de Thomson à renouveler son portefeuille de brevets et à développer ses propres innovations en dehors des opérations de croissance externe. - Thomson réalise la moitié de son chiffre d'affaires outre-Atlantique, ce qui le rend très sensible à la conjoncture économique américaine. De par son exposition sur cette zone, il est également sensible au dollar.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Le titre est considéré comme une valeur dollar, du fait de sa forte exposition à l'Amérique du Nord. - La taille du flottant de Thomson (90,3 % du capital) confère un aspect spéculatif au dossier. La capacité du groupe à générer des liquidités en fait de plus un candidat crédible à un LBO.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

La croissance du chiffre d'affaires du secteur de l'électronique grand public en France devrait ralentir pour s'établir à 4% cette année, correspondant à un niveau d'activité de 8,15 milliards d'euros. Ce tassement provient de fortes baisses de prix des produits. Le marché continuera d'être tiré par les téléviseurs à écran plat, qui vont représenter 58% des ventes totales. les LCD empiètent désormais sur le territoire des téléviseurs plasma, à savoir les écrans de grande taille, tout en proposant des prix très attractifs. Dans ce contexte, les fabricants qui ne disposent pas d'une capacité de production suffisante ne peuvent jouer sur l'effet volumes pour réduire leurs prix de ventes. Ils choisissent donc d'abandonner leur production d'écrans plasma pour la sous-traiter. C'est la décision que vient de prendre Pioneer, qui espère ainsi restaurer sa part de marché en 2010-2011. Quant au segment de l'électronique embarquée, essentiellement les GPS,il devrait augmenter de 6%.