A l'occasion d'une audience préliminaire, ce vendredi, Total s'apprête à reconnaître qu'une négligence est à l'origine de la catastrophe de Buncefield de 2005, selon un article du quotidien 'The Times', citant une déclaration de Total UK.
Une série d'explosions dans un dépôt pétrolier de Hertfordshire Oil Storage Terminal (opéré conjointement par Total et Texaco) le 11 décembre 2005 avait provoqué un gigantesque incendie et fait 43 blessés, un bilan jugé miraculeux.
Les opérateurs devront faire face à compter d'octobre prochain à une procès devant devant la 'High Court' britannique. Selon le Times, si Total compte admettre qu'une négligence dans la surveillance du site est bien à l'origine du sinistre, l'entreprise ne reconnaîtrait cependant pas de responsabilité civile ou pénale dans les dommages subséquents.
Un porte-parole de Chevron (maison-mère de Texaco), interrogé par le quotidien, a indiqué de son côté que le groupe US ne reconnaissait pas de négligence de sa part.
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